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Martine Fradet

Une année avec Marie

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N’est-ce pas approprié que le 1er janvier soit la date de la fête de Marie, Mère de Dieu, nous permettant ainsi de nous placer, en chaque début d’année, sous la protection et la gouverne de notre Mère du Ciel?

Sans vivre avec la pensée magique que 2023 sera mieux que 2022, car ce n’est pas en changeant de chiffre que tout va se régler, sachons accueillir 2023 comme Marie a accueilli les propos de l’Ange Gabriel à l’Annonciation. Ne pas trop savoir comment cela se fera, ni ce qui arrivera, mais avoir foi en l’accomplissement des promesses de Dieu et dire oui, qu’il m’advienne selon ta parole.

Accueillir 2023, à la manière de Marie, en ayant la certitude que Dieu marchera avec nous tout au long de cette nouvelle année autant dans nos réjouissances que nos épreuves.

Accueillir 2023 en demandant à Marie de nous inspirer, de nous soutenir et de nous accompagner sur la route de cette nouvelle année.

Faisons un cadeau à Marie, consacrons notre année à son Cœur Immaculé, au Sacré-Cœur de Jésus et aussi au tendre Cœur de Saint-Joseph!

Faisons donc des membres de la Sainte Famille nos alliés les plus précieux!

Peu importe ce qui arrivera en 2023, je nous souhaite une Heureuse et Sainte Année qui se déploiera tout en douceur et sous le signe de l’émerveillement!

En Son temps

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Après un an de recherches infructueuses, voici que ce matin, à la veille du 3e dimanche de l’Avent, dimanche de la joie, j’ai eu le très grand bonheur d’entendre, au cours des Laudes de Avent dans la ville, cet hymne que mon cœur désirait tant réentendre. Aujourd’hui est un jour de joie pour moi!

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J’avais noté, sur un post-it collé dans mon livret du Sacré-Cœur, « Jésus soit mon désir, Jésus mon contentement. » Pratiquement tous les matins, j’ai prié ces mots. Puis au cours de l’année, j’y ai ajouté « Jésus soit mon merci, mon tout. »

Je comprends pourquoi le Seigneur Jésus m’a fait désirer cet hymne pendant plus d’un an (je l’avais entendu le 4 décembre 2021), car, cheminant depuis quelques mois avec les écrits de Luisa Piccarreta qui sont les enseignements que Jésus lui avait transmis sur la Divine Volonté, c’est maintenant que j’étais prête à le réentendre.

Je comprends pourquoi le Seigneur Jésus m’a fait désirer cet hymne pendant plus d’un an (je l’avais entendu le 4 décembre 2021), car, cheminant depuis quelques mois avec les écrits de Luisa Piccarreta qui sont les enseignements que Jésus lui avait transmis sur la Divine Volonté, c’est maintenant que j’étais prête à le réentendre.

Je comprends pourquoi le Seigneur Jésus m’a fait désirer cet hymne pendant plus d’un an (je l’avais entendu le 4 décembre 2021), car, cheminant depuis quelques mois avec les écrits de Luisa Piccarreta qui sont les enseignements que Jésus lui avait transmis sur la Divine Volonté, c’est maintenant que j’étais prête à le réentendre.

Je perçois que cet hymne est très lié à la Divine Volonté dans laquelle nous demandons à Jésus de prendre toute la place en nous afin que nos pensées soient ses pensées, que nos paroles soient ses paroles, que nos mains soient ses mains, que nos pas soient ses pas, etc. Afin que fonde notre volonté dans la sienne et que la sienne devienne la nôtre.

Je suis émerveillée de la façon dont Dieu travaille dans ma vie! En prenant le temps, beaucoup de temps, avec douceur et patience tout en me laissant libre. Je sens que la motte d’argile flasque que j’étais devient peu à peu la belle œuvre d’art que le Cœur de Dieu désire que je sois. N’est-ce pas là très révélateur d’espérance pour nous? Nous qui sommes si pressé-e-s et désirons des résultats dans l’immédiat?

Jésus connait les désirs que nous portons au plus profond de notre cœur. Faisons-Lui confiance. Laissons-Lui, et laissons-nous, tout le temps nécessaire pour les amener à maturité en Son temps. Ainsi notre cœur sera en paix et habité d’une joie profonde.

Attendre le Sauveur

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Dimanche dernier, premier dimanche de l’Avent, je me suis levée tôt avec une fougue étonnante et j’ai écrit un texte dans une disposition telle que je ne me reconnaissais pas. J’ai décidé de ne pas le publier.

Au cours de la semaine, j’avoue que cela m’agaçait d’avoir écrit un texte et de ne pas l’avoir publié. Je me disais que je ne voulais heurter personne. Par contre, plus je faisais la relecture de ce texte, plus je le trouvais très acceptable. Alors, le voici.

Attendre le Sauveur

Lorsque j’ai lu le thème de l’Avent de cette année « Vivre ensemble l’attente du Sauveur », je ne sais pas pourquoi, je n’avais que le goût de proclamer, pour ne pas dire crier : « Il est déjà venu, il y a plus de 2000 ans pour nous sauver! Ne l’avez-vous donc pas reconnu? Que vous faut-il de plus que ses enseignements, sa mort sur la croix et sa résurrection? Il est même déjà là au cœur de nos vies! N’attendez pas qu’Il revienne lors de son dernier avènement pour en prendre conscience! Ne le voyez-vous donc pas à l’œuvre déjà? »

Depuis des milliers d’années, nous sommes un peuple à la nuque raide. Nous ne reconnaissons pas ce qui est évident. Le péché originel (le rejet de vivre en Dieu) s’est tellement ancré en nous depuis des siècles qu’il est devenu légitime et vital de vivre chacun, chacune, selon notre propre volonté, notre ego, nos caprices, tout cela renchéri par l’endoctrinement de la société dans laquelle nous vivons : le divertissement à outrance, les plaisirs primaires, la jouissance des biens matériels et j’en passe. Là, je ne décris qu’une partie des êtres humains sur cette terre, car parallèlement à eux, une autre partie des êtres humains souffrent terriblement à cause des êtres égarés qui les bafouent de part et d’autre dans leurs droits et besoins légitimes et essentiels, et ce, dans la majorité des pays du monde.

Sommes-nous en train de souiller définitivement tout ce que Dieu avait mis en place par sa Création et par l’incarnation de son Fils Jésus?

Je me sens, ce matin, comme Jésus avec les vendeurs du Temple…

L’Avent est la période que l’on prend chaque année pour nous préparer à la fête de Noël, à laisser naitre, tout doucement, le Christ Jésus en nous, à l’accueillir davantage dans notre vie. Les dernières années, à cause de tous les détournements d’attention qui nous bombardent de part et d’autre, cette période de l’Avent semble s’avérer plus qu’une tradition, elle est devenue vitale et nécessaire, un retour à la Source pour nous rappeler qui nous sommes vraiment, d’où nous venons et où nous allons, car le véritable enjeu de notre vie sur terre est la vie éternelle. Cet enjeu est cet après, où nous vivrons en communion parfaite avec l’Amour qui nous a créé-e-s, car nous sommes les filles et les fils bien-aimé-e-s du Père.

Ce que j’aime dans le thème de l’Avent de cette année, c’est le « vivre ensemble. » Ce « vivre ensemble » si essentiel par cette communion d’amour fraternel, car nous sommes tous et toutes membres d’un même corps, le Corps du Christ. Tant qu’il y aura des personnes qui seront éloignées de Dieu, nous ne formerons pas ce corps complet, ce tout si précieux dans le cœur de Dieu.

Durant ces prochaines semaines, ayons donc une attention particulière envers Jésus dont le seul désir est d’habiter en nous, d’y régner avec toute sa gloire, c’est-à-dire, dans la plénitude de son Amour. Portons notre attention aussi envers les personnes que nous côtoyons, regardons-les avec les yeux du Christ, dans l’émerveillement de l’enfant Jésus en devenir en chacune d’elles et chacun d’eux.

Puisons, dans ce vivre ensemble en Dieu, l’amour, la force, le courage, la joie, la bienveillance, la paix et l’espérance, car nous sommes tous et toutes des exilé-e-s sur cette terre.

***

Mon baromètre intérieur

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Rien de mieux, pour pallier à la météo morne qui nous assaille, après la douce chaleur du soleil et les frasques des couleurs rayonnantes de la végétation automnale que de rentrer en mode intériorité.

La joie, la paix et l’amour sont, pour moi, les éléments de mon baromètre intérieur qui me disent si je suis avec Lui ou si je suis en train de m’éloigner de Lui, du Souffle, de la Source, de mon âme, des autres et de Sa création, bref, si je suis en train de m’éloigner de la Divine Volonté.

Vivre dans la Divine Volonté c’est vivre le Ciel sur la terre, dans le Royaume de Dieu qui est un Royaume où règnent, entre autres, la paix, la joie et l’amour.

La joie

Je ne tiens pas à définir ce qu’est la joie, la vraie joie, celle qui est profonde, car elle est insaisissable.

C’est un état d’être, une disposition intérieure de douce et heureuse quiétude. Cette joie qui permet d’être en communion avec Lui, avec les autres, avec la création et avec soi.

J’ai simplement à descendre dans mon jardin intérieur, au lieu de la rencontre, à m’unir à Lui, à la Trinité, à la Vierge Marie, à les laisser régner en moi, pour être remplie de joie.

Cet état me fait penser, parler, écouter, voir et agir à la manière de Jésus et de Marie. Il me fait percevoir autrement toute la vie qui circule en moi, dans l’autre et autour de moi.

La lecture de la Parole nourrit ma joie. Le Christ n’a-t-il pas dit : « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »? (Jean 15, 11) D’ailleurs, tout le chapitre 15 de l’Évangile selon saint Jean n’est-il pas le testament d’amour de Jésus?

Cette joie se tient tout proche de l’espérance, de la paix et de l’amour. Elles sont tellement liées…

La paix

Cette paix, je la ressens lorsque je suis centrée, lorsque je me sens placée, disposée à suivre la voie du milieu, c’est-à-dire, lorsque je suis ajustée à la Divine Volonté en me laissant guider de l’intérieur par le Souffle.

Pas de force, de lutte, de volonté forte, que la petitesse et la confiance d’un enfant. Que le calme, solide comme le roc.

La paix se déploie, comme une onde remplie d’amour qui envahit tout mon être, car la paix est la plénitude de la vie de Dieu en moi.

« C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne. » (Jean 14, 27)

L’amour

L’amour… Cet amour qui transcende dans mon être la miséricorde, l’accueil inconditionnel, la compassion, le pardon, qui me fait l’expérimenter pour moi et qui me dispose à le donner en profusion aux autres jusqu’à devenir amour agapè.

Cet amour empreint du respect de soi, des autres, de Dieu et de sa création.

Cet amour qui me fait être à l’écoute, sortir de moi, voir au-delà, plus loin que moi, être en communion.

Cet amour qui me guérit, qui me fait sentir aimée, enveloppée, partie prenante d’un plus grand que moi. Qui me remplit de paix et de joie!

« Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. […] Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jean 15, 9, 12-13)

***

Et vous, de quoi votre baromètre intérieur est-il constitué ?

Que vous indique-t-il en ce moment ?

Marie, Mère de Miséricorde

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Chaque communauté religieuse est placée sous la gouverne, l’inspiration et la protection d’un saint patron ou d’une sainte patronne.

C’est ainsi que Monseigneur Ignace Bourget a décrété que Marie, Mère de Miséricorde serait la patronale de l’Institut des Sœurs de Miséricorde de Montréal. Depuis plus de 170 ans, le 24 septembre, la fête de Marie, Mère de Miséricorde[1] est célébrée dans cette communauté. Au fil des ans, se sont ajoutés, aux festivités de cette célébration, des laïcs membres de la Famille Internationale de Miséricorde.

Chaque année, le dimanche le plus près du 24 septembre, ou, comme cette année, la journée même, les Sœurs et les laïcs (les laïcs membres de la Vie communautaire spirituelle de cette Famille), renouvellent leurs vœux et leur engagement à vivre la Miséricorde du Christ dans l’Église et dans le monde, en particulier avec la mère monoparentale et la mère vivant difficilement sa maternité, son enfant et ses proches.

Marie a porté et mis au monde la Miséricorde en la personne du Christ Jésus. Nous pouvons donc tous et toutes lui demander, sans hésitation, de nous aider à faire naître en nous la Miséricorde, en nous donnant des entrailles de Miséricorde.

Nos relations et notre monde ne s’en porteront que mieux!

***

[1] Dans d’autres pays, on célèbre, à cette date, Notre-Dame de la Merci.

Commentaires

chantal
J’aime ta réflexion à la fin de l’historique des Soeurs.merci

24.09.2019 23:27

Notre-Dame des Douleurs

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Au lendemain de la Croix Glorieuse, aujourd’hui, nous célébrons la fête de Notre-Dame des Douleurs.

Malgré sa douleur de mère humaine qui assistait aux souffrances de son Fils mourant sur la Croix, Marie gardait sa disposition intérieure de tout méditer dans son coeur, descendant au plus profond d’elle-même, disposition lui procurant ainsi la flamme de l’espérance, car elle savait que Jésus était le Fils de Dieu et que Dieu n’abandonnerait pas son Fils.

C’est ainsi que Marie avait la force de communier aux douleurs de son Fils jusqu’à être restée jusqu’à la fin, debout au pied de la Croix.

Nous aussi, nous sommes appelé-e-s à communier aux douleurs du Christ, du moins à faire mémoire de sa Passion et de sa Mort le plus souvent possible et à rester debout auprès de Lui.

Un moyen très simple est de s’unir au Christ à 15 heures, tous les jours ou, plus spécifiquement, le vendredi.

Quinze heures est l’heure de la Miséricorde, c’est l’apogée de l’Amour. C’est Jésus lui-même qui a demandé à Sainte Faustine : « Chaque fois que tu entendras l’horloge sonner trois heures, immerge-toi toute entière en ma Miséricorde en l’adorant et en la glorifiant. » (Extrait du Petit Journal de Sœur Faustine, §1572)

Un autre moyen pour communier aux douleurs du Christ est de s’unir aux souffrances de nos frères et sœurs en humanité qui portent en eux le Christ souffrant. Rester debout à leurs côtés et être des signes d’espérance et d’Amour. Si, quelquefois, cela s’avère trop éprouvant et que nous nous sentons démuni-e-s, demandons à Marie de nous soutenir et de nous guider.

La paix mariale

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Après deux mois de silence, me voici de retour à l’écriture de ce blogue. Ce traditionnel arrêt estival me permet le repos dans l’intimité des profondeurs de mon être avec Lui. C’est avec joie que j’en recommence l’écriture en vous parlant de Marie qui était aussi le sujet de mon dernier texte.

En ce jour de la fête liturgique de la Vierge Marie, Médiatrice, je pourrais vous dire que de tous les saint-e-s qui intercèdent pour nous, Marie est la plus nommée, celle à qui on demande le plus d’intercéder, celle qui est la plus puissante, celle qui est la grande médiatrice… Et c’est vrai!

Par contre, je préfère vous dire que Marie est surtout la plus proche. Tellement proche! On la nomme, Elle est déjà là! Comme si Elle ne nous quittait jamais, comme si notre vie était en Elle.

Récemment, j’ai vécu deux situations qui ont généré en moi stress et anxiété, dont l’une, où je repassais sans cesse dans ma tête tous les scénarios possibles. J’ai essayé de me calmer en écoutant des temps de relaxation, en priant, en m’occupant de toutes sortes de façons, rien ne me soulageait. Mes préoccupations m’avaient envahie et étaient hors de mon contrôle.

Dès que j’ai commencé à fredonner, le plus naturellement du monde, d’une façon détachée, le refrain d’un chant à Marie, « Marie, Reine du monde » (Famille Myriam) qui montait en moi, ma tempête intérieure s’est apaisée, comme si elle se retirait, et j’ai goûté à la paix, une paix de plénitude que procure la présence de Marie. J’ai pu lâcher prise de la situation qui m’angoissait en m’abandonnant à cette paix qui m’enveloppait. Je manquais de confiance et de patience, la paix de Marie me les a apportées afin que je puisse agir adéquatement et mettre fin à cette situation.

Oui, Marie est puissante. Il suffit de se connecter à Elle en disant simplement, dans notre cœur profond, son nom, « Marie », en s’y abandonnant à chaque instant de notre vie pour goûter un peu de sa paix mariale, de sa plénitude en Dieu.

(Photo que j’ai prise de la statue de Marie dans la chapelle Notre-Dame de Lourdes, village de Saint-Michel de Bellechasse, QC)

Notre-Dame du Perpétuel Secours

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Aujourd’hui, on fait mémoire de Notre-Dame du Perpétuel Secours.

Pourtant, cette mémoire de Marie sous ce vocable mériterait plutôt d’être célébrée en grande fête liturgique! Marie qui est déjà un soutien très efficace pour nous l’est d’autant plus sous ce vocable. Pourquoi? Parce qu’elle nous aime d’un amour maternel incommensurable, toujours prête à nous secourir. Parce qu’elle est pleine de grâces, oui, mais aussi pleine de tendresse, de sollicitude, et parce qu’elle habite dans la plénitude de Dieu tout en se faisant proche de nous.

L’icône qui a été écrite pour représenter Marie sous ce vocable est une icône qu’il fait bon contempler et prier. On y retrouve tellement de douceur et de paix. De plus, on attribue plusieurs miracles à cette image de Marie qui est, paraît-il, la plus répandue dans le monde entier.

Depuis quelques années, il m’arrive aussi de prier, à l’occasion, la Neuvaine dédiée à Notre-Dame du Perpétuel Secours. Je ne vous cacherais pas que cette neuvaine est d’une grande efficacité, en agissant surtout en nous de l’intérieur, là, où les vraies guérisons s’effectuent. Chaque fois, je remercie Marie en lui disant : Merci, Maman Marie, Mère du Perpétuel Secours, pour toutes les grâces reçues du Christ Jésus par ton intercession!

Pour en connaitre davantage sur cette icône : https://basilique-ndps.fr/la-basilique/a-propos-de-licone/

En ce dimanche

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En cette fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, l’évangile de la messe est celui de la multiplication des pains. Jésus n’y pose-t-il pas les mêmes gestes qu’Il posera lors de la dernière cène et ceux que les prêtres reproduiront à chaque eucharistie?

Nous sommes invité-e-s à nous nourrir du Christ par l’eucharistie, à accueillir en nous l’Amour, à nous nourrir à même la Source de l’Amour.[1]

Notre vie est appelée à être eucharistie dans la simplicité de notre quotidien. Comment? En offrant tout au Seigneur, les joies comme les peines, les inquiétudes, les moments de réjouissances, etc., et en s’offrant nous-mêmes au Christ afin de devenir nourriture pour les autres. Ayons confiance, car on le voit qu’avec seulement cinq pains et deux poissons, tout peut advenir.

En complément, je vous invite à lire, ou à relire, deux textes, un sur l’eucharistie et un autre sur la multiplication des pains.

Je vous souhaite un très beau dimanche eucharistique!

***

Textes en prolongement sur l’eucharistie

Ceci est mon Cœur : https://www.carnetspirituel.org/ceci-est-mon-coeur/

La multiplication des pains : https://www.carnetspirituel.org/la-multiplication-des-pains/

_______________________

[1] Phrase inspirée d’une vidéo d’Antonia Salzano, mère de Carlo Acutis, https://www.youtube.com/watch?v=MZvNYDFbT1c&t=12s

Ceci est mon coeur

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Récemment, j’ai visionné quelques vidéos sur le bienheureux Carlo Acutis (1991-2006), le cyberapôtre de l’eucharistie, décédé à l’âge de 15 ans, en trois jours, d’une leucémie foudroyante.

Carlo quittait cette terre pour le Ciel, la journée même de l’inauguration d’une exposition sur les divers miracles eucharistiques, exposition qu’il avait lui-même méticuleusement préparée pendant les quatre dernières années de sa courte vie.

Pour ma part, les miracles eucharistiques m’intéressent, mais je ne m’y suis jamais vraiment attardée. Je les percevais comme des signes de la présence du Christ Jésus afin que nous soyons plus attentifs-ives à l’eucharistie, ce don merveilleux qu’il nous a laissé.

Par l’apport de Carlo et de ces vidéos, j’ai perçu dans ces miracles un sens nouveau pour moi, et qui vient, dans mon cheminement chrétien, comme une suite logique de ce que le Christ m’amène à approfondir de plus en plus.

Lors des miracles eucharistiques, une hostie devient de la chair humaine, et souvent il y a des gouttes de sang. Jusque-là, je ne voyais rien de particulier, parce que l’hostie, lors de la transsubstantiation, devient le corps du Christ.

Là, où je commence à être vraiment interpelée, c’est par les résultats des analyses scientifiques de ces morceaux de chair. Chaque fois, les analyses révèlent que cette chair est un morceau de tissus cardiaque, précisant même la partie du cœur d’où provient le tissu. Par exemple, pour le miracle de Lanciano, le tissu provient de la région du myocarde du cœur. On remarque aussi, lors de ces analyses, que le groupe sanguin présent est le AB, groupe qu’on retrouve seulement chez 3% des êtres humains, surtout dans la région de la Palestine. On remarque aussi que le tissu a été prélevé sur un cœur vivant et que ce cœur, par la présence des globules blancs et autres particularités, appartient à quelqu’un qui a subi de forts traumatismes physiques.

Je ne sais pas vous, mais moi, je suis sans voix…

Un des désirs de Carlo était que nous réalisions l’immense cadeau que Dieu nous fait en se donnant à nous dans l’eucharistie. Pour Carlo, quand saint Jean repose sa tête sur la poitrine de Jésus, lors de la dernière cène, c’est pour nous montrer le chemin de l’eucharistie.

Nous sommes donc invité-e-s, comme saint Jean, par l’eucharistie, à nous unir au Cœur Sacré de Jésus.

Oui, Jésus n’est qu’Amour, Il s’est donné pour nous dans son entièreté d’Amour. Alors, lorsque nous communions, nous ne communions pas au Corps du Christ, mais bien au Cœur du Christ! Nous communions directement à son Amour, à son Sacré Cœur! L’Amour du Christ vient en nous faire corps avec notre cœur et faire un avec notre âme!

Depuis quelques mois, je renouvelle ma consécration au Sacré Cœur de Jésus tous les matins. Il me semble, maintenant, que le Christ m’invite à communier à son Sacré Cœur aussi et surtout par le sacrement de l’eucharistie. Il m’invite aussi à adorer son Sacré Cœur dans la même disposition intérieure que je suis lorsque j’adore la Très Sainte Présence Eucharistique.

Maintenant, à la messe, lors de la Prière eucharistique, je comprends : « Ceci est mon Cœur livré pour vous… »

***

 Voici quelques paroles inspirantes que Carlo nous a laissé en héritage :

« Non l’amour propre, mais la gloire de Dieu. » (Il est âgé de 6 ans)

« L’eucharistie est mon autoroute pour le Ciel. » (Le jour de sa Première communion à l’âge de 7 ans. À partir de ce moment, il communiera tous les jours.)

« La prière la plus importante pour les âmes du Purgatoire c’est l’eucharistie. »

« Avec les fruits de l’eucharistie quotidienne, les âmes se sanctifient de manière excellente et ne risquent pas de vivre des situations périlleuses qui mettraient en danger leur salut. »

« On va droit au Paradis, si on s’approche tous les jours de l’eucharistie. »

« Pendant la consécration, on doit demander des grâces au Père par les mérites de son Fils unique Jésus-Christ, par ses Saintes Plaies, par son Précieux Sang, par les larmes et les souffrances de la Vierge Marie, qui étant sa Mère et notre Mère à tous peut intercéder pour nous. »

« C’est Lui qui vient à nous dans ce sacrement. »

« Installe-toi bien. Fais comme si tu étais à la maison. » (Paroles de Carlo à Jésus lorsqu’il communie.)

« Être toujours uni à Jésus, tel est le programme de ma vie. »

« Tous naissent comme des originaux et beaucoup meurent comme des photocopies. »

***

Si vous désirez connaitre davantage Carlo, voici des liens vers des vidéos.[1]

Carlo Acutis Missionnaire 2.0 (Témoignage des amis qui l’ont connu)

Ouverture de la tombe de Carlo Acutis à Assise

Conférence « Bienheureux Carlo Acutis et son exposition sur les miracles eucharistiques »

Témoignage de la mère de Carlo Acutis : « Carlo est un prophète pour cette génération »