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Martine Fradet

En préparation à la Pentecôte

en préparation à la pentecôte

J’aime la fête de la Pentecôte! Même si je prie l’Esprit Saint tous les jours, je considère que cette fête vécue en Église nous permet de recevoir annuellement un renouveau d’Esprit Saint. Comme un moment clé de l’année où nous recevons, en communion les uns avec les autres, une bonne dose d’Esprit Saint pour nous remettre en route pour le reste de l’année.

En préparation à la Pentecôte qui aura lieu dans six jours, je vous suggère une petite réflexion.[1]

Nous vivons, de Pâques à la Pentecôte, un temps pascal sous le souffle de l’Esprit de Pâques, un temps qui vient consolider notre foi et nous donner l’élan pour vivre en témoins de la résurrection du Christ. Ce temps nous prépare à recevoir l’Esprit, le Paraclet, que le Christ a promis!

Même si l’Esprit Saint est déjà à l’œuvre dans notre vie quotidienne, il est bon de le prier davantage en ce temps béni.

Ô Esprit Saint, vient et renouvelle-nous!

 

Prière au Saint Esprit du Cardinal Mercier (C’est une prière qui peut être récitée à l’année, tous les jours)

« Ô Esprit-Saint, Âme de mon âme, je Vous adore! Éclairez-moi, guidez-moi, fortifiez-moi, consolez-moi. Dites-moi ce que je dois faire, donnez-moi Vos ordres. Je Vous promets de me soumettre à tout ce que Vous désirez de moi et d’accepter tout ce que Vous permettrez qu’il m’arrive. Faites-moi seulement connaître Votre volonté. Amen. »

 

L’Esprit Saint ne vient jamais seul, Il vient, chargé de dons : Sagesse, Intelligence, Conseil, Force, Connaissance, Adoration-louange et Affection filiale.

Dans un moment de prière, demandons à l’Esprit Saint de nous transmettre le don dont nous avons le plus besoin présentement, dans l’ici et maintenant de notre vie, soit la Sagesse, l’Intelligence, le Conseil, la Force, la Connaissance, l’Adoration-louange, l’Affection filiale.

Plus nous laissons l’Esprit travailler en nous, plus nous le laissons nous transformer, plus nous devenons, chacun, chacune, comme un arbre sur lequel se développent de bons fruits : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maitrise de soi.

Pour que de tels fruits poussent sur nos branches, il nous faut du courage, une bonne dose de pardon et l’audace des recommencements. Ainsi, la jalousie cède la place à la bienveillance, les rivalités se transforment en humilités et nos jugements en accueils inconditionnels et en actions charitables.

Dans un moment de prière, demandons à l’Esprit Saint de nous aider à laisser s’épanouir en nous un ou plusieurs de ses si bons et beaux fruits : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maitrise de soi.

 

Prière à l’Esprit Saint (je n’ai pas le nom de l’auteur)

 Viens, Esprit Saint, Sanctificateur, Tout-Puissant Dieu d’Amour.

Toi qui as comblé de grâces immenses la Vierge Marie, toi qui as transformé prodigieusement les cœurs des Apôtres, toi qui as doué d’un miraculeux héroïsme tes martyres, viens nous sanctifier, illuminer notre esprit, fortifier notre volonté, purifier notre conscience, rectifier notre jugement, embraser notre cœur, et préserve-nous du malheur de résister à tes inspirations. Amen.

 

Que l’Esprit Saint soit notre soutien, notre guide, notre joie et notre espérance!

 

[1] Inspirée en partie d’un texte dont je ne retrouve plus la source.

 

Image de Gerd Altmann de Pixabay

Faire Église

eglise saint bernardin de sienne 4

Le 20 mai 2014, pour la fête de saint Bernardin de Sienne, j’avais décidé d’aller à la messe de 9 heures dans ma paroisse d’origine.

C’était comme un pèlerinage qui me faisait retourner aux sources de ma foi, car c’est dans cette église que j’ai vécu mes premiers sacrements : le baptême, la première communion, le pardon et la confirmation.

De plus, je me sens attachée à saint Bernardin : son attachement à la Sainte Vierge Marie, la dimension de l’amour chrétien qui était le centre de sa prédication et parce qu’il priait le nom de Jésus, ce que je fais naturellement depuis des années. Sans que je m’en rende compte, ce Franciscain semble s’avérer, pour moi, un fidèle compagnon de route.

J’arrive donc toute joyeuse aux abords de l’église. Il y a déjà beaucoup d’autos. Je m’attends à une grande fête. Je suis pile à l’heure. Je cherche un stationnement. Je cours vers le devant de l’église. Quelle déception! Les portes sont cadenassées. Une dame me dit que toutes ces autos appartiennent aux employé-e-s de l’école d’en face.

Je vais au presbytère où l’on m’annonce que l’église est condamnée, car insalubre. Je suis tellement déçue… Comment peut-on délaisser un tel monument? Selon moi, c’est la seule église de ce genre à Montréal! Elle nous transporte dans une autre époque et un autre pays, au temps de saint Bernardin, à Sienne.

De l’extérieur, on voit que le toit est en décrépitude. Elle est belle pourtant! Elle est toute en pierre avec son grand toit blanc arqué et son clocher dont la flèche s’élance haut dans le ciel. Elle ne date que de 1959… On l’a délaissée? Sur le côté, une affiche de la Ville de Montréal condamne le lieu à la fermeture.

Il parait qu’on va la démolir et en reconstruire peut-être une plus petite. Ça n’a pas de sens…

En marchant vers mon auto, comme une consolation et une vérité, j’entends d’une voix neutre : « L’Église doit se vivre autrement, Martine. » Mais je pleure… Je voulais revoir, avec mes yeux d’adulte, l’intérieur de cette église que je n’avais pas revu depuis l’âge de 7 ans.

À Montréal, plusieurs églises ferment pour diverses raisons et sont transformées soit en condos, en centres communautaires, en salles de concert ou autres, selon les besoins de la population et les idées des entrepreneurs en immobilier.

Que sont les églises? Elles ne sont plus nécessairement ces lieux physiques que nous connaissions. Qu’est-ce qui constitue l’Église de Dieu? Ce sont les communautés nouvelles, les communautés religieuses, les familles spirituelles, les communautés de priants unies les unes aux autres dans l’invisible.

Oui, c’est cela l’Église de Dieu! Une grande communauté de croyants et de croyantes, lié-e-s les uns aux autres, qui se vit dans l’invisible. La grande Famille de Dieu. Je suis appelée à apprendre à faire Église autrement.

***

Neuf ans plus tard, l’église Saint-Bernardin-de-Sienne est toujours là, dans un état de décrépitude avancée, son clocher enlevé et son presbytère disparu… Par contre, l’Église de Dieu est toujours là, dynamique, jeune, debout et en marche!

Pendant les mois de confinement de la pandémie, nous avions expérimenté ce faire Église autrement. Nous avons été créatifs, disponibles, généreux. Et l’Église ne s’est pas tu pour autant, au contraire, l’Église de Dieu n’avait jamais été aussi vivante, aussi en communion, aussi fréquentée! Nous avons fait Église autrement, notre église paroissiale étant devenue une église planétaire.

Et ce n’est pas fini, comme nous y avons pris goût, nous continuons à vivre l’Église à l’échelle mondiale!

Ce virus a peut-être fauché des milliers de vies, mais pas cette Vie qui se meut dans l’invisible, celle de l’Église de Dieu!

***

 Pour en apprendre davantage sur saint Bernardin de Sienne

https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1151/Saint-Bernardin-de-Sienne.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernardin_de_Sienne

https://www.youtube.com/watch?v=dv3bzLvatIQ

 

Pour lire l’Énoncé de l’intérêt patrimonial de l’église Saint-Bernardin-de-Sienne et voir plusieurs photos de l’intérieur de cette église

https://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/PATRIMOINE_URBAIN_FR/MEDIA/DOCUMENTS/%C9GLISE%20SAINT-BERNARDIN%20%C9NONC%C9%20FINAL.PDF 

 

Pour visiter le top 10 des plus belles églises à Montréal, dont Saint-Bernardin-de-Sienne

https://mesquartiers.wordpress.com/2017/11/21/top-15-des-plus-belles-eglises-contemporaines-a-montreal/

 

Photo de Gilles Beaudry.

Marie de Fatima

marie de fatima

En ce beau mois de Marie, nous avons la joie de célébrer, aujourd’hui 13 mai, la fête de Notre-Dame de Fatima!

Il y a plus de 100 ans, le 13 mai 1917, Marie apparaissait à trois petits bergers, dont deux d’entre eux, Jacintha et Francesco, ont été canonisés par le pape François, il y a 6 ans. La cause de leur cousine Lucia, qui a vécu jusqu’à l’âge de 98 ans, est en cours.

Marie est apparue dans une région du Portugal où l’on vivait selon les coutumes ancestrales, loin des grandes villes.

Avec douceur et simplicité, Marie a préparé ces petits bergers à sa venue, en envoyant devant elle un ange qui leur est apparu à quelques reprises pour les préparer à la recevoir.

Ce qu’on sait moins, c’est que cette préparation, pour Lucia, avait débuté quatre ans auparavant. Lors de sa première confession, à la veille de sa première communion, Lucia a vécu une expérience mystique au pied de l’image de Notre-Dame-du-Rosaire.

Lorsque Lucia demanda à Marie de prendre soin de son cœur pour bien le préparer à recevoir son Fils chéri, Lucia eut l’impression que Marie lui souriait et que, dans un regard et un geste de bonté, elle lui disait oui. À partir de ce moment, Lucia restait très souvent comme absorbée, se rappelant ce qui s’était passé alors.

Puis il y eut un autre temps de préparation, en 1915. Lorsque Lucia priait le chapelet, sur le mont Cabeço, avec trois de ses amies, une figure semblable à une statue de neige que les rayons du soleil rendaient un peu transparente leur apparut à trois reprises.

Marie a préparé Lucia à devenir la messagère de Fatima. Puis elle s’est manifestée à ces trois enfants, dans leur humble quotidien rythmé par leur vie de bergers et la prière du chapelet.

Sans le savoir, ses enfants sont devenus des porte-paroles de Dieu dans un moment de l’histoire de l’humanité où on L’avait mis de côté, oublié.

Toute la vie de Lucia, qui devint Sœur Marie Lucie de Jésus et du Cœur Immaculé lorsqu’elle entra recluse au Carmel de Coimbra, s’est passée en Marie, en Dieu.

Laissons-nous inspirer par la vie de Lucia et demandons à Marie de nous aider à vivre davantage en Dieu, en vivant avec Lui, dans notre humble vie quotidienne, dans nos relations et occupations, une relation de confiance et d’abandon. Marie saura nous guider, nous préparer et nous amener à Lui.

Comme les sarments de la vigne, nous porterons alors de magnifiques fruits et nous ne pourrons que rendre grâce à Dieu pour les merveilles qu’Il accomplit en nous et par notre vie!

N.B. Ce texte est inspiré du livre : Lucie de Fatima et ses cousins, de João César Das Nevers, Médiaspaul, Paris, 2016. Les passages en italique en sont des extraits.

Image : Oswaldo Gerolin Filho, Pixabay

Suivre le Souffle de Vie

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Il y a 8 ans, le vendredi 1er mai 2015, je créais un site Internet pour partager avec le monde entier le bonheur qui m’habite d’être une enfant bien-aimée de Dieu.

Pourquoi à ce moment-là?

Parce qu’à cette date, étant de retour d’une retraite spirituelle, j’étais comme en état de communion avec le mouvement de l’Esprit Saint, le Souffle, qui nous anime tous et toutes personnellement.

C’est comme si j’avais eu, tout à coup, plus d’audace, de détermination, voire, de courage.

Je venais de vivre une retraite qui nous amenait à visiter nos tombeaux et à nous en sortir.[1]

Pourtant, je portais depuis 20 ans ce désir profond de partager avec mes frères et sœurs en humanité la foi qui me fait vivre. Au fil des ans, j’ai expérimenté ce partage de diverses façons et par divers engagements, et je l’expérimente toujours, d’ailleurs.

En 2015, le moment semblait venu. Le temps de Dieu s’accomplissait.

Je vous invite à laisser le Seigneur vous façonner, à écouter Son Souffle, à suivre Son mouvement, à oser vivre en femme nouvelle, en homme nouveau et vous verrez que tout arrive en Son temps.

Vous serez, vous aussi, dans la joie, l’émerveillement et l’action de grâce!

__________________________

[1] Stéfan Thériault, Revivre comme Lazare, Éditons Salvator, Paris, 2016, 283 pages.

En ce mois de Marie

marie chapelle notre dame de lourdes saint michel de bellechasse

En ce beau mois de mai qui commence aujourd’hui, mois de Marie, où nous assistons à l’éclosion de la vie dans la nature par la beauté de ses fleurs, de ses arbres, de ses oiseaux, etc., je nous invite à accueillir Marie dans la simplicité de notre vie quotidienne.

Tout comme le printemps, Marie est génératrice de vie et de renouveau, car grâce à son oui, son fiat, par Elle, la Vie est venue sur terre en la Rédemption offerte par son Fils Jésus. Et Marie n’a cessé de nous engendrer et d’engendrer l’Église.

Voici les mots d’encouragement qu’Elle nous a confiés par Marija, le 25 avril dernier, à Medjugorje : Chers enfants! Je vous appelle tous à être porteurs de la paix et de la joie de Jésus ressuscité pour tous ceux qui sont loin de la prière; que l’amour de Jésus les transforme, à travers vos vies, pour une nouvelle vie de conversion et de sainteté. Merci d’avoir répondu à mon appel.      

https://www.enfantsdemedjugorje.fr/medjugorje-message-du-25-avril-2023-confie-a-marija/

Et voici son message du 25 avril 2022 : Chers enfants! Je vous regarde et je vois que vous êtes perdus. C’est pourquoi je vous appelle tous : revenez à Dieu, revenez à la prière, et le Saint Esprit vous remplira de son amour qui donne la joie au cœur. L’espérance croîtra en vous pour un avenir meilleur, et vous deviendrez de joyeux témoins de la miséricorde de Dieu, en vous et autour de vous. Merci d’avoir répondu à mon appel.

https://www.enfantsdemedjugorje.fr/medjugorje-message-du-25-avril-2022/

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Le mois de mai est un bon moment aussi pour nous consacrer au Cœur Immaculé de Marie ou pour renouveler notre consécration :

https://www.vaticannews.va/fr/priere/acte-de-consecration-au-c-ur-immacule-de-marie.html

https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2023-03/le-pape-inivite-a-renouveler-la-consecration-de-l-ukraine-et-de.html

Cette consécration n’est pas uniquement individuelle, mais aussi collective, car à travers le monde, de plus en plus de diocèses et de pays sont consacrés à Marie.

***

Expérimentons la force de la prière communautaire en méditant le chapelet ou tout simplement en offrant quelques « Ave » à Marie au cours de nos journées de mai. Nous portons toutes et tous plusieurs intentions dans nos cœurs, c’est le moment de les confier à Marie.

Toutes les situations sont propices à la prière : en marchant, en admirant la beauté de la nature, en faisant la vaisselle, les repas, dans les transports en commun ou en étant coincé-e-s dans la circulation automobile, dans une file d’attente, en croisant une personne, en étant témoin d’une situation particulière, etc.

Si nous n’aimons pas prier seul-e-s, nous pouvons prier chaque jour le chapelet à la Grotte de Lourdes avec Marie, sainte Bernadette et les pèlerins présents. Nous pouvons le prier en direct par TV Lourdes à 9 h 30, heure du Québec, ou le prier en différé par la chaine YouTube du Sanctuaire de Lourdes. https://www.lourdes-france.org/tv-lourdes/

Nous pouvons prier aussi un chapelet tous les jours à 13 h 30, heure du Québec, ou en différé, avec les jeunes très dynamiques de Notre-Dame, Mère de la Lumière. https://www.youtube.com/@NDML/featured

Sur la chaine YouTube des Enfants de Medjugorje, nous retrouvons un chapelet perpétuel en direct 24 heures sur 24.

https://www.youtube.com/watch?v=6s8l2ZBGBQM

***

Nous pouvons aussi approfondir notre relation à Marie et Jésus d’une manière différente cette année en vivant le mois de mai quotidiennement par l’écoute du livre « La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté », texte qui a été dicté par Marie à Luisa Piccarreta.

https://www.youtube.com/playlist?list=PLHgbUeMeYBNu4eFdbj7wiS0OcETsBCzC0

***

Marie a besoin de nous, soutenons-La de nos prières, de nos pensées et de nos actions.

Laissons-La nous aimer, nous protéger, nous transformer, nous éduquer et nous guider.

Je nous souhaite un très beau mois de mai en compagnie de Marie!

L’Esprit de Résurrection

esprit et ressuscité

Au temps de la fête de Noël, on parle beaucoup de l’esprit de Noël. L’amour, le partage, la fraternité et autres valeurs sont à l’honneur. Puis, après le réveillon, les cadeaux et la dinde, c’est fini, on oublie tout et on revient à sa petite routine. Pourtant, ce sont là les valeurs évangéliques profondes de notre foi, celles que Jésus nous a enseignées et celles qui devraient conduire notre vie!

Le Carême et la fête de Pâques forment aussi un temps fort de l’année pour nous Chrétiens, Chrétiennes. Pâques est le fondement de notre foi. La mort et la résurrection du Christ. Lui qui se donne par amour pour nous sauver.

Pour la plupart des gens, après la fête de Pâques, c’est fini. Les chocolats, les lapins et les jambons ont fait leur œuvre et on passe à autre chose.

Pourtant, après Pâques, comme après Noël, d’ailleurs, rien n’est fini, tout commence.

En arrière-plan de nos préoccupations humaines, nous vivons, de Pâques à la Pentecôte, un Temps pascal béni qui vient consolider notre foi et nous donner l’élan pour vivre en témoins du Christ ressuscité.

Nous continuons notre vie, oui, mais dans l’Esprit de Pâques, en sortant de nos nombreux tombeaux et en nous mettant en route sur les pas du Ressuscité.

Sous le Souffle de cet Esprit, laissons-nous guider afin que notre vie suive la mouvance de la Divine Volonté et non pas celle du monde.

Le Temps pascal est un temps de conversion, de retournement, un moment privilégié pour revenir à Dieu, pour le choisir, encore et toujours, pour le placer en priorité dans notre vie et « recommencer, chaque jour, notre histoire d’amour avec Lui. »[1]

Il reste 41 jours avant la Pentecôte. Quarante-et-un jours pour goûter aux grâces qui nous préparent à recevoir l’Esprit, le Paraclet, que le Christ a promis!

Même si l’Esprit est à l’œuvre constamment dans notre vie, il est bon de le prier davantage en ce temps béni, car notre conversion n’est jamais terminée.

Voici quelques prières que j’aime réciter tout au long de l’année et plus particulièrement en ce temps pascal.

 

Prière au Saint Esprit (Cardinal Mercier)

« Ô Esprit-Saint, Âme de mon âme, je Vous adore! Éclairez-moi, guidez-moi, fortifiez-moi, consolez-moi. Dites-moi ce que je dois faire, donnez-moi Vos ordres. Je Vous promets de me soumettre à tout ce que Vous désirez de moi et d’accepter tout ce que Vous permettrez qu’il m’arrive. Faites-moi seulement connaître Votre volonté. Amen. »

 

Prière à l’Esprit-Saint du père Georges Finet (ami et confident de Marthe Robin) suggérée par mon amie Chantal

« Esprit-Saint, fais-moi voir ce que tu veux, fais-moi vouloir ce que tu veux, fais-moi faire ce que tu veux. »

 

La séquence de la messe de la Pentecôte 

« Viens, Esprit Saint, en nos cœurs 
Et envoie du haut du ciel 
Un rayon de ta lumière. 

Viens en nous, 
Père des pauvres 
Viens dispensateur des dons 
Viens lumière de nos cœurs. 

Consolateur souverain 
Hôte très doux de nos âmes 
Adoucissante fraîcheur. 

Dans le labeur, le repos 
Dans la fièvre, la fraîcheur 
Dans les pleurs, le réconfort.

O Lumière bienheureuse, 
Viens remplir jusqu’à l’intime 
Le cœur de tous tes fidèles.  

Sans ta puissance divine 
Il n’est rien en aucun homme,  
Rien qui ne soit perverti. 

Lave ce qui est souillé 
Baigne ce qui est aride 
Guéris ce qui est blessé. 

Assouplis ce qui est raide 
Réchauffe ce qui est froid 
Rends droit ce qui est faussé. 

À tous ceux qui ont la foi  
Et qui en Toi se confient 
Donne tes sept dons sacrés. 

Donne mérite et vertu 
Donne le salut final 
Dans la joie éternelle. 

Amen. »

 

[1] Inspiré d’un chant de la Famille Myriam.

« Jésus, j’ai confiance en Toi! »

miséricorde divine détails

C’est Jésus lui-même qui a demandé à Sainte Sœur Faustine Kowalska (1905-1938) d’inscrire ces mots au bas de l’image de la Divine Miséricorde qu’Il lui avait demandé de peindre.

En cette belle Fête de la Divine Miséricorde, osons dire tout au long de ce jour « Jésus, j’ai confiance en Toi! » Ce sera notre acte de confiance, d’abandon, en tant qu’enfants bien-aimé-e-s du Père, qui nous aidera à entrer dans la Divine Volonté, malgré tout ce que nous vivons.

Au cours des neuf (9) derniers jours, nous avons prié la Neuvaine à la Divine Miséricorde ainsi que le chapelet, tous deux transmis par Jésus, en préparation à la fête qui a lieu aujourd’hui. Et c’est grâce au saint Pape Jean-Paul II que la première Fête de la Divine Miséricorde a eu lieu le 30 avril 2000, jour où il a canonisé Sœur Faustine.

C’est aujourd’hui, par la Divine Miséricorde, qu’il nous est offert d’expérimenter d’une façon particulière l’Amour inconditionnel de Dieu, sa Miséricorde, par le pardon de toutes nos fautes afin de continuer notre route le cœur léger, libéré des fardeaux qui l’accablaient. Il nous est offert d’être renouvelés et de nous faire davantage proches de Dieu, notre Père, et de nos frères et sœurs en humanité.

C’est aujourd’hui, l’heure de la Miséricorde de Dieu. Le triomphe de son Amour.

Oui, Jésus, j’ai confiance en Toi!

***

Je vous invite à vivre cette divine Fête et à prier le Chapelet à la Divine Miséricorde en Église.

 

Pour en savoir davantage sur cette fête et le chapelet

https://www.carnetspirituel.org/en-preparation-a-la-divine-misericorde/

 

 « Écouter la Parole de Dieu avec Sainte Faustine » Lecture de l’évangile du jour et d’un extrait du Petit journal de Sainte Sœur Faustine sur la Fête de la Miséricorde Divine

https://www.youtube.com/watch?v=3dKAw57pAw4

 

Vidéos sur la Miséricorde avec Sœur Emmanuel de Medjugordje :

Pour plonger dans le Cœur Miséricordieux de Jésus

https://www.youtube.com/watch?v=CNyqK22iMh8

 

Ta misère fait naufrage dans l’océan de Ma Miséricorde!

https://www.youtube.com/watch?v=CNyqK22iMh8

 

C’est le temps de la Miséricorde

https://www.youtube.com/watch?v=JHY6zHlIU24

 

La Miséricorde de Dieu en 4 minutes

https://www.youtube.com/watch?v=JS7V9IqGkpg

 

Le cadeau de l’indulgence plénière

https://www.youtube.com/watch?v=9W7XCK-FyAE

 

 

 

 

La Résurrection c’est l’Amour!

icône du ressuscité

Aujourd’hui, nous célébrons la Résurrection du Christ Jésus, la victoire de la Vie sur la mort et le mal. La libération de tous les captifs, le retour à la vue de tous les aveugles, la marche allégée de tous les boiteux. Le sauvetage extraordinaire de toute une humanité pécheresse! Rien ni personne ne pourra égaler ce don magnifique que le Christ nous a fait!

Oui, mais qu’en est-il aujourd’hui, plus de deux mille ans plus tard? Cette Passion, cette souffrance et cette Résurrection, à quoi ont-elles servi? L’humanité a la nuque tellement raide!

La bonté de Dieu est grande et son amour, pour nous, infini. Le désir de Dieu demeure éternellement le même : nous aimer! Que nous nous laissions aimer par Lui, que nous goûtions à son amour pour faire un seul Corps avec Lui, celui de l’Amour.

Son amour est si grand qu’Il nous laisse libres d’y consentir. Notre désir se doit d’émerger du plus profond de notre être et notre réponse être une réponse d’amour à une majestueuse déclaration d’amour qui nous amènera à vivre la plus merveilleuse des histoires d’amour!

Puisse cette fête de Pâques nous amener à rendre grâce pour la Résurrection du Christ Jésus et pour nos nombreuses petites et grandes résurrections, car chaque fois que nous avons choisi un chemin générateur de vie, chaque fois, nous avons vaincu la mort, le mal. Chaque fois, nous avons choisi la Vie, nous avons choisi la Lumière, nous avons choisi l’Amour, nous avons choisi Dieu!

Joyeuses Pâques!

En préparation à la Divine Miséricorde

miséricorde divine détails

Aujourd’hui, Vendredi Saint, jour où nous faisons mémoire de la mort de Jésus sur la croix, jour du don total de l’Amour Miséricordieux de notre Dieu Trinitaire, nous entrons dans la Neuvaine à la Divine Miséricorde, en vue de la préparation à la Fête de la Divine Miséricorde qui aura lieu le dimanche 16 avril.

C’est Jésus qui a transmis personnellement à Sainte Sœur Faustine Kowalska (1905-1938), l’apôtre de la Miséricorde qu’Il s’est choisi, les textes de la Neuvaine et du Chapelet à la Divine Miséricorde.

Donc, prier cette Neuvaine et ce Chapelet est une expérience profonde dans notre vie de chrétiens, chrétiennes, un moment d’intimité indescriptible avec Jésus.

De plus, l’image de la Divine Miséricorde et l’inscription « Jésus, j’ai confiance en Toi! » avaient été demandées par Jésus lui-même!

Il a fallu attendre quelques décennies avant que la dévotion à la Divine Miséricorde et sa Fête soient introduites officiellement. C’est grâce au saint Pape Jean-Paul II que la première Fête de la Divine Miséricorde a eu lieu le 30 avril 2000, jour où il a canonisé Sœur Faustine.

Cela a été possible à ce moment-là parce que Jean-Paul II était, lui aussi, un apôtre de la Divine Miséricorde. Il avait écrit en 1980 une lettre encyclique « Dives in Misericordi. ».

On pourrait se demander : pourquoi tant d’années se sont écoulées depuis que Jésus avait parlé à Sœur Faustine avant que nous puissions bénéficier, à l’échelle mondiale, des enseignements et des prières qu’Il lui avait légués?

Probablement parce que c’est nous qui devions en bénéficier, nous qui vivons, cahin-caha, dans ce troisième millénaire qui s’avère éprouvant à l’échelle planétaire; nous à qui Marie demande de prier, prier, prier pour nos frères et sœurs en humanité, pour la paix, pour les prêtres, pour l’Église, etc.; nous qui sommes témoins de tant d’atrocités et de violence de par le monde, ainsi que de la perte de conscience et de repères, le mal étant devenu le bien et le bien étant devenu le mal. Nous qui espérons le retour du Christ dans sa gloire pour rétablir son Royaume d’Amour sur cette planète souffrante.

C’est maintenant l’heure de la Miséricorde de Dieu, car il est venu le temps du triomphe de son Amour!

Plus nous prions sa Miséricorde, plus son Amour règne en nous et parmi nous.

Prier la Miséricorde de Dieu est un acte de confiance, d’abandon, en tant qu’enfants bien-aimé-e-s du Père, pour entrer dans le mouvement de sa Divine Volonté.

Je vous invite à prier ce Chapelet et à dire et à redire : « Jésus, j’ai confiance en Toi! » plusieurs fois par jour.

À la Fête de la Divine Miséricorde, il nous est offert d’expérimenter d’une façon particulière l’Amour inconditionnel de Dieu, sa Miséricorde, par le pardon de toutes nos fautes afin de continuer notre route, le cœur léger, libéré des fardeaux qui l’accablaient. Il nous est offert d’être renouvelés et de nous faire davantage proches de Dieu, notre Père, et de nos frères et sœurs en humanité.

Par sœur Faustine, Jésus nous demande d’être des apôtres de Miséricorde et, par le pape François, depuis le Jubilé de la Miséricorde de 2016, Il nous demande d’être des artisans actifs de Miséricorde.

Nous avons la certitude, et notre espérance s’y nourrit, que Dieu est Miséricorde.

Soyons donc ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre.

« Jésus, j’ai confiance en Toi! »

***

LE CHAPELET À LA DIVINE MISÉRICORDE (Il est récité sur un chapelet ordinaire)

Prières du début :

  • Un « Notre Père »
  • Un « Je te salue Marie »
  • Un « Je crois en Dieu »

Sur les grains habituels du « Notre Père », on récite les paroles suivantes :
V. Père Éternel, je t’offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de ton Fils bien-aimé Notre Seigneur Jésus-Christ;
R. En réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les grains du « Je te salue Marie », on récite les paroles suivantes :
V.
 Par sa douloureuse Passion,
R. Sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

À la toute fin du Chapelet, pour conclure, on dit trois fois :
V.
 Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel;
R. Prends pitié de nous et du monde entier.

 ***

Pour les textes de la Neuvaine

http://www.jesusmisericordieux.org/neuvaineMD.php

 

Pour la vie de sainte Sœur Faustine

http://faustine-message.com/sainte-faustine-biographie.htm

 

Pour les messages de Jésus à Sœur Faustine et autres textes

http://faustine-message.com/index.htm

 

Pour quelques films sur sainte Sœur Faustine 

http://www.unfeusurlaterre.org/qehelata/saints-et-mystiques/sainte-faustine

Entre jeudi et dimanche…

entre jeudi et dimanche

Il y a près de 25 ans, j’ai eu le privilège de réaliser un radio théâtre, lorsque je travaillais à Radio Ville-Marie 91,3 FM Montréal, à partir d’une pièce de théâtre, un drame psychologique en cinq actes écrit par monsieur Raphaël Pirro, « Entre jeudi et dimanche. »

L’action se passe de l’arrestation de Jésus jusqu’à sa résurrection. Nous vivons ces trois jours avec ses apôtres, ses disciples et ceux et celles qui le suivaient. Nous sommes témoins de leurs questionnements et de leurs réactions en regard des événements qui se bousculent : l’arrestation de Jésus, son procès, son exécution, sa mort, sa résurrection. Les amis de Jésus sont désorientés, ils ont peur, ils ne comprennent pas, ils doutent, bref, ils sont très humains. Tout s’écroule autour d’eux, car ils ont perdu leur repère, en la personne de Jésus. Leur regard posé sur la situation ne leur permet pas de comprendre et d’espérer (sauf la Vierge Marie qui demeure confiante).

Pâques est un passage, un passage de l’obscurité à la lumière; un passage de la mort à la vie. Oui, il y a la croix, mais il y a aussi, et surtout, la résurrection et il y a tous ces beaux cadeaux que sont l’Eucharistie, celui d’une Mère en la personne de Marie et celui de l’Esprit Saint qui viendra.

Dans notre vie, ils nous arrivent d’être un peu comme les proches de Jésus étaient à ce moment-là : nous vivons un Jeudi Saint, un Vendredi Saint, nous sommes désorientés, remplis de doute, désespérés. Il y a tant de bienfaits et de raisons d’espérer, mais nous ne les voyons pas, aveuglé-e-s que nous sommes. Puis vient le Samedi Saint où commence à poindre la lumière de l’espérance qui mène au matin de Pâques, à la résurrection.

Je souhaite, qu’en ce Triduum Pascal, nous puissions recevoir la grâce de vivre un passage, une libération dont nous avons besoin pour revenir à la Vie et ainsi goûter à la liberté et à la joie des enfants bien-aimé-e-s de Dieu!