Skip to main content
Category

Article

L’unité

l'unité

À un moment précis de mon cheminement humain et spirituel, j’ai ressenti un   désir : celui de m’unifier. Je percevais que j’étais composée de plusieurs parties, de plusieurs facettes qui avaient besoin d’être unifiées en un tout harmonieux. Dieu a répondu à ce désir par une formation en accompagnement spirituel et, depuis, par un cheminement qui n’a de cesse de s’approfondir.

Il me semble que c’est dans notre nature de rechercher l’unité. Et c’est exactement le projet de Dieu sur nous, c’est son grand désir. Quelle belle coïncidence! L’unité en nous, l’unité entre nous, l’unité avec Lui et sa Création, l’unité entre les chrétiens, et, pourquoi pas, l’unité entre tous les peuples de la terre!

Depuis jeudi dernier, 18 janvier, nous sommes entré-e-s dans la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Les catholiques, les protestants, les anglicans et les orthodoxes : tous chrétiens, un même Christ! Exauçons le désir de Dieu et prions pour qu’advienne l’unité entre les Églises.

Mission impossible, me diriez-vous? Rien n’est impossible à Dieu! (Luc 1, 37)

Ne formons-nous pas, tous et toutes, un seul peuple pour un seul Dieu? Un seul corps? Le Corps du Christ! Unifié-e-s par un seul Esprit, dans la plénitude de Son Amour?

Vivre l’unité entre nous, oui, mais tout en gardant chacun, chacune, notre identité propre en fidélité à qui nous sommes au plus profond de nous-mêmes, au don de Dieu unique que nous sommes pour le monde : c’est tout un défi!

Si l’unité nous interpelle, je nous invite à commencer par notre unité personnelle tout en faisant, en parallèle, un ménage dans nos habitudes de vie et dans nos relations, afin de ne pas perdre de vue qui nous sommes vraiment, les fils et filles bien-aimé-e-s du Père.

Nous ne sommes pas seul-e-s dans ce travail d’unification, nous sommes accompagné-e-s par la Sainte Trinité qui est le plus bel exemple d’unité parfaite et accomplie, et qui nous aide en nous ajustant à Elle et en nous outillant pour vivre cette unité à tous nos niveaux relationnels.

Je nous souhaite d’expérimenter l’unité, cette semaine, et tout au long de notre vie!

Connaissez-vous Jeanne Le Ber?

pale jlb avec copyright

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de naissance d’une sainte personne dont la rencontre, d’abord grâce à un livre, a transformé et nourri ma vie spirituelle.

Il s’agit de Jeanne Le Ber, née le 4 janvier 1662 à Ville-Marie.

jeannebustehydrostone

Buste sculpté par  Jean-Pierre Busque, d’après le portrait reconstitué de Jeanne Le Ber selon les analyses du laboratoire de médecine légale du Québec.

Ceux et celles qui habitent la ville de Montréal, au Québec, ont déjà entendu ce nom, car il est celui d’une école, d’un CHSLD (un Centre d’hébergement et de soins de longue durée) et celui d’une ancienne circonscription électorale de 2004 à 2012.

Jeanne Le Ber a inspiré les fondatrices d’une communauté religieuse, les Recluses Missionnaires de Montréal, dont les Sœurs s’inspirent toujours de sa spiritualité, ainsi que plusieurs personnes laïques qui les côtoient dont celles faisant partie du groupe des Adoratrices et Adorateurs Missionnaires de la Famille Reclusienne.

Qui est Jeanne Le Ber ? Qu’a-t-elle de particulier pour qu’elle nous interpelle plus de 300 ans après sa naissance ?

Jeanne Le Ber était la seule fille de Jacques Le Ber et de Jeanne Lemoyne originaires de Normandie en France. Elle est née à Ville-Marie, 20 ans après sa fondation. Sa vie quotidienne était une vie de famille bien remplie dans une maison mitoyenne à celle de la famille de Charles Lemoyne. Elle y vivait entourée de quatre frères et de nombreux cousins.

Quelques années après sa naissance, une paix précaire des guerres iroquoises règne dans le bourg de Ville-Marie. À peine âgée de 5 ans, Jeanne rend visite régulièrement à sa marraine Jeanne Mance à l’Hôtel-Dieu, situé de biais à sa maison. On raconte que Jeanne Le Ber y énonçait de sages réflexions pour une enfant de son âge.

De l’âge de 12 à 15 ans, Jeanne étudie chez les Ursulines à Québec. Marie de l’Incarnation est toutefois décédée depuis 2 ans. Ce séjour chez les Ursulines vient former Jeanne et consolider tout son être spirituel. C’est aussi pendant cette période qu’elle apprend l’art de la broderie, domaine où elle excellera.

À son retour, même si elle est la plus riche héritière de la Nouvelle France, Jeanne refuse de se marier. Elle choisit, à l’âge de 18 ans, de vivre en réclusion dans la maison de ses parents. Jeanne est accompagnée par un directeur spirituel, M. François Séguenot, prêtre de Saint-Sulpice, qui valide la démarche de Jeanne. C’est lui qui l’avait initiée à l’oraison selon la spiritualité de l’École française.

Cinq ans plus tard, le 24 juin 1685, elle prononce ses vœux de réclusion et de chasteté. Elle poursuit sa vie de recluse chez ses parents jusqu’en 1695, année où elle entre, le 5 août, dans un reclusoir attenant à la sacristie de la chapelle des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. Chapelle qu’elle a elle-même financée.

Jeanne y vit jusqu’à son décès en 1714.

Jeanne a réalisé son désir profond, cet appel à vivre en présence de Jésus Eucharistie. Jeanne disait du Christ Eucharistique qu’il était sa pierre d’aimant.

Jeanne avait une discipline de vie, un horaire bien rempli par des moments de prière, de lecture de la Parole, d’oraison et de travail. Son travail consistait en la broderie de magnifiques linges et parements d’autel ainsi que de vêtements liturgiques. De plus, elle a su gérer ses avoirs matériels et en faire bénéficier plus d’un.

Elle a vécu une vie de silence, de solitude, d’adoration, de prière et de travail. Grâce à sa prière ardente, la colonie nouvelle a été protégée plus d’une fois.

***

Comment ma rencontre avec Jeanne Le Ber a-t-elle transformé ma vie spirituelle? En me faisant découvrir une spiritualité qui venait me rejoindre au plus profond de mon être. Spiritualité que je n’ai cessé d’approfondir.

Le message qui transparait de la vie de Jeanne est toujours actuel. Voici ce qu’elle nous livre par sa vie :

  • Devenez l’être unique que vous êtes appelés à devenir dans l’histoire et la société où vous vivez.
  • Développez une relation personnelle avec Jésus par des moments de solitude, des moments de silence. Sachez goûter au silence même si vous vivez dans une société bruyante et distrayante.
  • Laissez-vous aimanter par la Présence eucharistique.
  • Lisez la Parole, méditez-la dans votre cœur, laissez-la vous nourrir et vous imprégner.
  • Par la prière, intercédez pour l’Église et pour le monde.
  • Vivez par Marie, avec Marie et en Marie.
  • Croyez en la présence des Saints Anges et sollicitez leur soutien.
  • Aidez votre prochain par des actes concrets.
  • Privilégiez une vie simple et dépouillée de tout ce qui vous éloigne de Dieu.
  • Et, surtout, sachez que ce chemin est accessible à vous tous et toutes, même si vous êtes une personne laïque. (Jeanne Le Ber est demeurée laïque, tout comme Jeanne Mance, d’ailleurs!)

Jeanne ne nous invite-t-elle pas à découvrir, explorer et développer la dimension spirituelle de notre vie en allant à la rencontre de qui nous sommes au plus profond de notre être pour devenir en plénitude la merveille de Dieu que nous sommes?

***

 

Le tombeau de Jeanne Le Ber est situé dans la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours dans le Vieux-Montréal.

Certaines de ses œuvres de broderie sont à la Basilique Notre-Dame et à la Maison Saint-Gabriel.

Il existe plusieurs livres sur Jeanne Le Ber, mais pour en apprendre davantage par le Web :

Les Sœurs Recluses Missionnaires et la Famille Reclusienne :

L’Œuvre des Tabernacles :

 

(Photographie : une pale brodée par Jeanne Le Ber que j’ai photographiée lors d’une exposition à la Maison Saint-Gabriel.)

Le Saint Nom de Jésus

nom de jésus

Aujourd’hui, dans le calendrier liturgique, nous faisons mémoire (facultative) du Saint Nom de Jésus. Comment cette mémoire peut-elle être facultative si le Nom de Jésus est le Nom qui est au-dessus de tout nom? (Philippiens 2,9)

Je vous invite donc à prier le Saint Nom de Jésus, car Il est vraiment puissant. Il calme, il console, il recentre, il guide, etc. Vous pouvez le prier en pensant à une personne, à un peuple ou à un pays qui a besoin de soutien par la prière. Vous pouvez fredonner ce Nom sur l’air d’Amazing Grace ou chanter Jésus, Jésus, je t’aime, alléluia, alléluia, alléluia

Et si, en priant le Saint Nom de Jésus, on envoyait un flot d’amour et de paix parcourir la terre? Moi, j’en fais la priorité de ce jour.

De plus, nous pourrons ainsi combler d’amour le Cœur de Jésus et le consoler en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est lui-même offensé.[1]

_____

[1] Extrait de la prière de l’Ange lors des apparitions à Fatima dans le livre de Sœur Marie Lucie de Jésus et du Cœur Immaculé, Comment je vois le message à travers le temps et les événements, Éditions Carmel de Coimbra, Fatima, 2006, page 23.

Le Christ, Roi de l’Univers

christ the king

Aujourd’hui, la liturgie célèbre le Christ, Roi de l’Univers.

Dans l’univers de la majorité des gens, ce n’est malheureusement pas le Christ qui est Roi, qui règne…

Comment savoir que c’est le Christ Jésus qui règne dans notre vie et non pas notre ego avec ses caprices?

Quels seraient les indices du règne de Dieu dans notre vie personnelle?

Pour ma part, j’en suis arrivée à un petit recensement. Comme ce recensement m’est propre, je vous invite à en faire l’exercice, car chacun, chacune, de nous est unique et vit une relation unique avec Dieu.

M’abandonner à sa Divine Volonté en me laissant guider de l’intérieur par l’Esprit Saint qui est Vie et Vérité. Pour cela, passer du temps en Sa Présence, être présente à Sa Présence, faire silence et rechercher des moments de silence, assister à la messe presque tous les jours (de Lourdes par Internet ou à la radio de Radio Ville-Marie), prolonger l’Eucharistie consacrée de la messe par l’Eucharistie adorée (en personne et sur Internet), prier différentes formes de prières dont la lecture de la Parole.

À n’importe quel moment, autant dans la prière, le silence que dans l’action, laisser l’Esprit me combler de sa paix, de sa joie profonde et de son amour dans la situation que je vis dans l’ici et maintenant de ma vie.

Agir de manière désintéressée, dans un élan du cœur, avec humilité, douceur, respect et maitrise de soi. Ne pas rechercher mon intérêt ni mon avantage tout en veillant à laisser la Vie triompher dans ma vie.

Tout abandonner pour Le suivre : mon confort, mes petites habitudes, tout ce qui m’enchaîne, m’emprisonne, m’anesthésie, me garde dans un enfermement intérieur, un chemin de mort, afin de me vivre en liberté, dans la liberté intérieure des enfants bien-aimés de Dieu, malgré tout ce qui se passe autour de moi, tout ce que la société me propose comme idéal, malgré toutes les tentations sous toutes ses formes et malgré les situations mondiales.

Être sensible au sort de mon prochain, l’aider comme je peux avec qui je suis, l’hospitaliser dans mon cœur, le porter dans la prière, me laisser toucher jusqu’aux entrailles, mais ne pas en être affectée, savoir prendre du recul.

Œuvrer au Royaume de Dieu qui est amour, paix, protection et respect de la vie, protection des petits, des sans voix, protection de l’environnement, plutôt que de contribuer à l’enrichissement des « puissants » de ce monde au détriment des êtres humains et de la planète.

Savoir discerner avec Lui. Rendre grâce de Sa Présence dans ma vie, Le remercier pour tous Ses bienfaits, Lui faire confiance et me dire que ce qu’Il me permet de vivre présentement c’est ce que j’ai à vivre.

Un autre indice important du règne du Christ Jésus dans ma vie est la présence de sa Mère, Marie, et de tous les saints et saintes que j’affectionne. Marie qui me guide, me soutient, me forme, et avec Elle, je m’unis pour qu’advienne le règne de Son Fils Jésus qui reviendra dans la Gloire, dans la plénitude de Son Amour.

N’attendons plus, laissons Jésus régner en nous et à travers nous! Ouvrons notre cœur, Il est déjà là!

Avec cette fête du Christ, Roi de l’Univers nous terminons le cycle de l’année liturgique. Dimanche prochain, nous entrerons dans le merveilleux temps de l’Avent. Je dis merveilleux, car c’est le moment tout indiqué pour faire naitre le Christ Jésus en nous et le laisser régner dans notre vie. La plus belle façon serait de Lui donner toute la place en nous immergeant dans sa Divine Volonté[1], en étant pour Lui un refuge, un prolongement de son incarnation.

(Photo du Christ Roi prise à l’église Saint-Jacques, Saint-Jacques QC, août 2020)

_____

[1] Selon les enseignements de Jésus à Luisa Piccarreta.

Commentaires

Gérard Laverdure
AMEN! MERCI beaucoup chère Martine. Très inspirant et éclairant. Gérard

20.11.2022 20:16

Présentation de Marie au Temple

marie lac croche

À quelques jours de la fête du « Christ, Roi de l’Univers », la liturgie souligne, aujourd’hui, la Présentation de Marie au Temple.

Dès sa conception, Marie est comblée de la grâce de Dieu. À la Présentation au Temple, elle le sera encore davantage.

C’est dans cette disposition intérieure de plénitude que Marie, la Toute-Pure et la Toute-Sainte, prononcera son Fiat et accueillera le Roi des rois en son sein, devenant le premier Temple vivant de la Nouvelle Alliance.

Marie nous invite, à sa suite, à faire alliance avec Dieu, à devenir des temples, des doux refuges pour le Christ Jésus, pour sa Divine Volonté.

Accueillons Jésus dans notre temple intérieur, laissons-Le nous pacifier, nous transformer, nous guérir. Laissons-Le vivre par nous et offrons-Le, par tout notre être, à tous ceux et celles qui croisent notre route.

Devenons des dispensateurs, des dispensatrices, d’Amour, de Vie, de Lumière, de Paix et d’Espérance pour notre monde! Et, pourquoi pas, pour certain-e-s d’entre nous, des consacré-e-s!

Et comme le Christ n’est jamais seul, soyons assuré-e-s, qu’en laissant la vie du Ressuscité établir son Royaume en nous, que la Très Sainte Trinité nous remplira de Sa Gloire, de la plénitude de Son Amour!

 

(Photo prise à la Chapelle Notre-Dame-de-la-Garde, Lac Croche, Saint-Donat, août 2020)

 

Tous saints!

i283163839636397235. szw480h1280

Avec la fête de la Toussaint, nous faisons mémoire, aujourd’hui, de tous ceux et celles qui nous ont précédés, de tous ceux et celles qui « ont reflété, dans leur vie, le visage de Jésus Christ ressuscité. »[1] De tous ceux et celles qui ont marché avant nous sur le chemin de la foi et qui ont aplani la voie. Je leur en suis tellement reconnaissante!

J’associe d’emblée la fête de la Toussaint à la communion des saints. Dans le Credo, nous disons que nous croyons à la communion des saints. Nous croyons à cette communion entre tous les membres du Corps du Christ dont nous faisons partie.

La communion des saints n’est pas un endroit inaccessible, un état que nous atteindrons seulement lorsque nous serons décédées, elle se vit ici et maintenant, en nous plongeant dans la Divine Volonté du Christ Jésus. En laissant Jésus vivre en nous, en Lui offrant tout notre être afin qu’Il puisse continuer son incarnation sur terre pour déployer son oeuvre d’Amour. Dans cet état de béatitude, en vivant déjà en Dieu, par Lui et avec Lui, nous goûtons, dès ici-bas, la vie des bienheureux du ciel.

Ouvrons aussi notre conscience et notre cœur, en pensant à ceux et celles qui nous ont précédés, saints reconnus ou non, en pensant à ceux et celles qui sont présentement sur la terre, à ce grand peuple de croyants et de croyantes en marche, et à tous ceux et celles qui nous suivront, pour nous sentir en communion, solidaires les un-e-s avec les autres.

Dans cette communion, nous nourrissons notre foi, nous allons puiser soutien et réconfort, force et courage, espérance et charité.

Afin de souligner cette fête de la Toussaint dans la Divine Volonté, avec un écrit de Luisa Piccarreta, dicté par Jésus, je vous suggère de visionner cette courte vidéo

En hommage à tous les saints et saintes inconnus qui n’auront jamais leur nom d’inscrit au calendrier liturgique, je vous invite à écouter la chanson de Robert Lebel Ils sont nombreux les bienheureux :

Quand j’écoute ce chant, je fais mémoire et j’honore les membres de ma famille, mes ancêtres et tous ceux et celles qui ont travaillé fort pour bâtir la Nouvelle-France puis le Québec; ainsi que tous ceux et celles de tous les pays et de toutes les époques qui ont vécu sur cette terre dans toutes les conditions de vie possibles et inimaginables.

[1] Prions en Église, Novembre 2018, Novalis, page 30.

Commentaires

chantal
Je prie plusieurs saints et saintes tous les jours de même que des êtres chers qui sont maintenant dans la vie éternelle…Oui,oui,la communion des saints,c’est important

01.11.2020 16:58

Le Souffle qui recrée

plume colombe

Au cours d’une période de ma vie où j’étais en reconstruction intérieure, j’ai entendu une phrase dite par un prêtre qui animait le chapelet de Lourdes, phrase qui est venue résonner en moi :  Dieu vient restaurer et recréer ce que les Hommes ont gâché.

Oui, Dieu vient constamment restaurer et recréer ce qui est abîmé en nous, soit par nous-mêmes ou par les autres, je peux en témoigner! Il nous met à l’écart, Il nous fait vivre en Lui, Il nous nourrit. Nous avons simplement à accueillir cette période de vie, qui n’est pas toujours confortable, car la guérison et la résurrection en sont les cadeaux.

Il est bien certain qu’il y a toutes sortes de méthodes, de grilles d’analyse, de thérapies, pour guérir de son passé, de ses souvenirs, de ses blessures, de ses traumatismes, mais ce ne sont là que des compléments à l’action bienfaitrice de Dieu en nous.

Par son Souffle de Vie, l’Esprit Saint travaille au plus profond de nous-mêmes, à condition de lui ouvrir la porte, de s’y abandonner, de le laisser faire et de le laisser nous guider, d’être patient-e envers soi-même et en s’aimant juste assez pour laisser l’Amour faire son œuvre de Vie en nous.

Il en est de même pour les autres qui croisent notre route. Soyons donc patient-e-s et bienveillant-e-s, car Dieu est à l’œuvre en eux et elles aussi!

***

Voici un chant à l’Esprit que j’ai fredonné toute la semaine! L’Esprit Saint ne cesse de s’inviter et c’est toujours le bon moment de l’accueillir.

« Esprit de lumière, Esprit créateur »

https://www.youtube.com/watch?v=H8vFcoTxezI

***

Seigneur, viens restaurer et recréer tout ce qui est blessé en moi et en mon prochain.

 

 

(Image par Christine Sponchia de Pixabay)

Journée anniversaire de mon baptême

baptême

C’est en lisant le livre Marche en ma présence de Jean-Guy Saint-Arnaud que j’ai été interpellée à connaitre la date de mon baptême pour que je puisse célébrer cette journée anniversaire tout aussi importante pour moi que celle de ma naissance.

C’est à cette date, le 14 octobre, que j’ai fait mon entrée dans la grande famille de Dieu, dans l’Église. C’est par ce sacrement que j’ai été lavée de la faute originelle, que j’ai reçu l’Esprit Saint, naissant à nouveau, purifiée et ointe prêtre, prophète et roi. Rien de moins!

Le baptême est le plus beau cadeau qu’on puisse recevoir et, en même temps, c’est une grande responsabilité. Une grande responsabilité parce que nous avons notre vocation baptismale propre, notre devenir unique, notre contribution personnelle à apporter à la construction du Royaume de Dieu.

Il y a une plusieurs années, lorsque j’étais catéchète dans ma paroisse, je me souviens d’avoir présenté une catéchèse sur le baptême. Cette catéchèse m’avait beaucoup ressourcée ainsi que les parents qui y assistaient. Ils m’avaient dit, qu‘en tant que chrétiens, ils venaient de prendre conscience de toute la beauté de leur baptême et de l’engagement auquel ce sacrement les appelait. Je m’étais dit alors que tous les baptisés, une fois rendus à l’âge adulte, à 20, 30, 40 50 ans, etc., devraient revivre la catéchèse de leur baptême, car la plupart d’entre nous avons été baptisés lorsque nous étions de tout petits bébés.

Le pape François fait mention du baptême dans son Exhortation apostolique sur la sainteté dans le monde actuel, au numéro 15. Laisse la grâce de ton baptême porter du fruit dans un cheminement de sainteté. Permets que tout soit ouvert à Dieu et pour cela choisis-le, choisis Dieu sans relâche. Ne te décourage pas, parce que tu as la force de l’Esprit Saint pour que ce soit possible; et la sainteté, au fond, c’est le fruit de l’Esprit Saint dans ta vie (cf. Ga 5, 22-23).

Actualiser ce cadeau permet de prendre conscience de la grâce qui nous a été donnée. Une façon simple d’actualiser notre baptême est de se signer chaque jour, avec de l’eau bénite, et de dire : c’est avec joie que je renouvelle mon baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen, pour ta plus grande joie, Seigneur, et la mienne. 

Chaque jour, choisir Dieu. Chaque jour, renouveler notre histoire d’Amour avec Lui. Et une fois par année, renouveler les promesses de notre baptême, le Samedi Saint, lors de la Veillée Pascale.

Ainsi notre cœur peut chanter sans fin : Ô Père, je suis ton enfant. J’ai mille preuves que tu m’aimes. Je veux te louer par mon chant, le chant de joie de mon baptême. (Ô Père, je suis ton enfant de Marie-Antoinette Bassieux et Jean Humenry)

Et vous, l’anniversaire de votre baptême est pour bientôt?

 

 

Rendre grâce

i283163839636072275. szw480h1280

Depuis mon 50e anniversaire de naissance, j’ai pris l’habitude de rendre grâce.

Rendre grâce pour toutes les personnes qui ont fait de moi ce que je suis devenue et celle en devenir. Rendre grâce pour toutes les personnes qui ont été présentes aux différents âges de ma vie et dont l’apport a été essentiel, voire vital et bénéfique pour ma croissance humaine et spirituelle.

Depuis quelques années, je m’émerveille de ce que Dieu accomplit en moi par son Esprit Saint et par ceux et celles qu’Il place sur ma route. Il me modèle afin que je devienne pleinement celle que je suis appelée à devenir, un des reflets de son visage d’amour, un don unique pour le monde.

À la messe, au moment de rendre grâce nous disons : Rendons grâce au Seigneur, notre Dieu, et nous répondons : Cela est juste bon. Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, toujours et en tout lieu, à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant… Et avant, nous venions tout juste d’élever notre cœur, de le tourner vers le Seigneur…

Oui, il est juste et bon de te rendre grâce, Seigneur!

Seigneur, je te remercie pour la vie que tu m’as donnée, celle que tu me donnes et renouvelles chaque jour; merci pour les personnes que tu me fais rencontrer; merci de vivre avec moi tous les moments de ma vie, les bons comme les moins bons.

Rendons grâce en toutes circonstances. Rendons grâce, même si nous ne sommes pas ce que nous aimerions être, même si nous n’avons pas ce que nous voulons, même s’il ne nous arrive pas ce que nous souhaitons, car il y a une part de mystère dans notre vie, la part de Dieu… Dans cette vie, tout ne nous est pas dévoilé. Vivons donc avec humilité en laissant la première place à Dieu et en nous abandonnant à Lui, dans ses bras de Père aimant. Le temps de Dieu n’est pas le temps des êtres humains, mais Il sait ce dont vous avez besoin. (Matthieu 6, 8)

Tout est grâce, tout est don de Dieu. Chaque nouveau jour qui commence, chaque instant et chaque respiration sont grâce et amour donnés.

Nous sommes des êtres de grâce, des êtres gratifiés, comblés de grâce, à l’instar de Marie.[1] N’est-ce pas merveilleux? Marie est pour nous un modèle, car elle représente à la perfection l’accueil des dons de Dieu.[2] Ce Dieu qui n’est que don, car la vie est essentiellement faite pour être donnée.[3] Jésus ne nous l’a-t-il pas démontré?

Comme Marie, méditons les événements dans notre cœur, prions, faisons silence, lisons la Parole, faisons confiance. Vivons dans la joie de l’espérance. Surtout, laissons Dieu être Dieu en plénitude en nous, en nous immergeant dans sa Divine Volonté.

De plus, nourrissons-nous de l’Eucharistie, qui est en elle-même action de grâce, ainsi que de l’adoration eucharistique, en y accueillant toutes les grâces qui nous y sont offertes et dont nous avons besoin.

Soyons reconnaissant-e-s et faisons confiance.

Cela est juste et bon.

Bénis le Seigneur, ô, mon âme. N’oublie aucun de ses bienfaits. (Psaume 102)

***

[1] Jean-Guy Saint-Arnaud, Marche en ma présence, Médiaspaul, 2006, page 101.

[2] Idem, page 106.

[3] Idem, page 113.

Commentaires

 

Chantal Roussety
S’abandonner à sa volonté et lui faire confiance.C’est ce que je retiens de ton texte,Merci Martine

11.10.2022 14:26

Gérard Laverdure
MERCI chère Martine! C’est réconfortant!

10.10.2022 15:16

chantal
Amen!Rien à rajouter,sauf vivre ce que tu as écrit et y croire vraiment…

11.10.2021 02:41

Gérard Laverdure
AMEN! Pleinement d’accord Martine.
C’est aussi ce qui m’habite le coeur ces temps-ci. Oui Dieu me façonne chaque jour pour faire de moi un chef d’oeuvre.
J’ai demandé à Marie douceur et humilité, pati

13.10.2020 14:17

chantal
C’est très beau Martine.Merci,Devenons des êtres de gratitude comme le dit si bien Sylvain de la Victoire de l’Amour.Bonne fête de l’Action de Grâces

12.10.2020 18:08

Notre-Dame du Rosaire

notre dame du rosaire 2

Dans une de ses apparitions à Fatima, la Sainte Vierge Marie a déclaré être Notre-Dame du Rosaire. Puis Elle a fait du Rosaire, en le mentionnant dans ses apparitions à Fatima, Medjugordjé et dans ses messages à d’autres voyants, l’arme officielle contre le mal. Le Rosaire peut sembler une prière démodée et répétitive, mais il n’en est rien, car dit lentement, avec le cœur, il a une grande portée. Un seul Je vous salue Marie, prononcé avec cœur, peut tout changer.

Je ne suis pas de la génération de ceux et celles qui priaient le chapelet tous les soirs en famille. Je suis née juste après. Le chapelet n’a donc pas fait partie de mon éducation religieuse. J’ai commencé à prier Marie à l’âge de 32 ans grâce à une religieuse.

À partir de cet âge, dans les moments difficiles de ma vie, je priais Marie en disant des Je vous salue, Marie, lentement, un après l’autre. C’est très efficace. Je ne méditais pas les Mystères, que je ne connaissais pas d’ailleurs, mais je parlais à Marie, je m’unissais à Elle et Elle me soutenait. Une relation s’est alors développée consciemment entre Elle et moi.

Ce n’est qu’après l’âge de 40 ans que, grâce à une amie, le chapelet a vraiment fait partie de ma vie. Cette prière, au départ, ponctuelle, est devenue partie prenante de mon quotidien. C’est ce qui s’est produit aussi avec le Chapelet à la Divine Miséricorde. Je le récitais une fois l’an pendant la Neuvaine ainsi que le dimanche de la Divine Miséricorde. Puis je me suis mise à le prier tous les jours!

Lorsque je médite un chapelet, je l’offre aux intentions de la Sainte Trinité, aux intentions de la Sainte Famille de Nazareth, aux intentions du Pape François et pour toutes les personnes que je porte dans mon cœur et celles qui vivent une situation similaire à la leur dans le monde.

Il n’y a pas d’endroit de prédilection où prier un chapelet. Cela peut être dans mon lit, dans ma cuisine, en marchant dans la nature, dans un lieu saint, dans l’auto, le métro, l’autobus.

J’aime aussi me perdre en Marie en disant plusieurs Je vous salue Marie de suite, peu importe où je suis, et c’est comme si toute la douceur de Marie montait en moi. Je suis apaisée, pacifiée. À chaque Je vous salue Marie, je m’adresse à Marie comme si Elle était là, devant moi, et je ressens beaucoup de joie.

Vous voulez faire plaisir à Marie? À chacun de vos Je vous salue Marie, adressez-vous à Elle de façon personnelle avec tout votre amour et vous vivrez une rencontre toute maternelle.

Non, prier le chapelet ce n’est pas démodé et répétitif! C’est à la fois formateur et puissant. Formateur, parce que nous ne finissons jamais d’approfondir, par les mystères[1], les moments importants de la vie de Jésus liés à la vie de Marie. Puissant, parce que bénéfique et générateur de Vie. L’arme absolue, quoi!

Chaque année, le Pape François nous invite à prier le chapelet pendant le mois d’octobre dédié au Rosaire.[2] Ne minimisons pas l’impact de la prière communautaire, surtout en ce temps de pandémie que nous vivons. Vous avez toujours voulu changer le monde? Saisissez vos chapelets et offrez vos cœurs à l’unisson!

Je nous souhaite un très beau mois du Rosaire!

[1] Si vous voulez connaître les composantes de ces Mystères et savoir comment méditer un Chapelet, vous pouvez aller à

http://www.fondationjeanpaul2.fr/?Sur_Jean-Paul_II/Documents/Rosaire_avec_Jean-Paul_II.

[2] Pour lire le texte sur la demande du Pape François https://fr.zenit.org/articles/le-pape-demande-aux-catholiques-la-priere-quotidienne-du-chapelet-pour-leglise