Skip to main content
Category

Article

« Jésus, j’ai confiance en Toi! »

miséricorde divine détails

C’est Jésus lui-même qui a demandé à Sainte Sœur Faustine Kowalska (1905-1938) d’inscrire ces mots au bas de l’image de la Divine Miséricorde qu’Il lui avait demandé de peindre.

En cette belle Fête de la Divine Miséricorde, osons dire tout au long de ce jour « Jésus, j’ai confiance en Toi! » Ce sera notre acte de confiance, d’abandon, en tant qu’enfants bien-aimé-e-s du Père, qui nous aidera à entrer dans la Divine Volonté, malgré tout ce que nous vivons.

Au cours des neuf (9) derniers jours, nous avons prié la Neuvaine à la Divine Miséricorde ainsi que le chapelet, tous deux transmis par Jésus, en préparation à la fête qui a lieu aujourd’hui. Et c’est grâce au saint Pape Jean-Paul II que la première Fête de la Divine Miséricorde a eu lieu le 30 avril 2000, jour où il a canonisé Sœur Faustine.

C’est aujourd’hui, par la Divine Miséricorde, qu’il nous est offert d’expérimenter d’une façon particulière l’Amour inconditionnel de Dieu, sa Miséricorde, par le pardon de toutes nos fautes afin de continuer notre route le cœur léger, libéré des fardeaux qui l’accablaient. Il nous est offert d’être renouvelés et de nous faire davantage proches de Dieu, notre Père, et de nos frères et sœurs en humanité.

C’est aujourd’hui, l’heure de la Miséricorde de Dieu. Le triomphe de son Amour.

Oui, Jésus, j’ai confiance en Toi!

***

Quelques vidéos pour approfondir cette Fête.

 

Pour en savoir davantage sur cette fête et le chapelet

https://www.carnetspirituel.org/en-preparation-a-la-divine-misericorde/

 

 « Écouter la Parole de Dieu avec Sainte Faustine » Lecture de l’évangile du jour et d’un extrait du Petit journal de Sainte Sœur Faustine sur la Fête de la Miséricorde Divine

https://www.youtube.com/watch?v=3dKAw57pAw4

 

Vidéos sur la Miséricorde avec Sœur Emmanuel de Medjugordje :

Pour plonger dans le Cœur Miséricordieux de Jésus

https://www.youtube.com/watch?v=CNyqK22iMh8

 

Ta misère fait naufrage dans l’océan de Ma Miséricorde!

https://www.youtube.com/watch?v=CNyqK22iMh8

 

C’est le temps de la Miséricorde

https://www.youtube.com/watch?v=JHY6zHlIU24

 

La Miséricorde de Dieu en 4 minutes

https://www.youtube.com/watch?v=JS7V9IqGkpg

 

Le cadeau de l’indulgence plénière

https://www.youtube.com/watch?v=9W7XCK-FyAE

 

 

 

 

La Résurrection c’est l’Amour!

icône du ressuscité

Aujourd’hui, nous célébrons la Résurrection du Christ Jésus, la victoire de la Vie sur la mort et le mal. La libération de tous les captifs, le retour à la vue de tous les aveugles, la marche allégée de tous les boiteux. Le sauvetage extraordinaire de toute une humanité pécheresse! Rien ni personne ne pourra égaler ce don magnifique que le Christ nous a fait!

Oui, mais qu’en est-il aujourd’hui, plus de deux mille ans plus tard? Cette Passion, cette souffrance et cette Résurrection, à quoi ont-elles servi? L’humanité a la nuque tellement raide!

La bonté de Dieu est grande et son amour, pour nous, infini. Le désir de Dieu demeure éternellement le même : nous aimer! Que nous nous laissions aimer par Lui, que nous goûtions à son amour pour faire un seul Corps avec Lui, celui de l’Amour.

Son amour est si grand qu’Il nous laisse libres d’y consentir. Notre désir se doit d’émerger du plus profond de notre être et notre réponse être une réponse d’amour à une majestueuse déclaration d’amour qui nous amènera à vivre la plus merveilleuse des histoires d’amour!

Puisse cette fête de Pâques nous amener à rendre grâce pour la Résurrection du Christ Jésus et pour nos nombreuses petites et grandes résurrections, car chaque fois que nous avons choisi un chemin générateur de vie, chaque fois, nous avons vaincu la mort, le mal. Chaque fois, nous avons choisi la Vie, nous avons choisi la Lumière, nous avons choisi l’Amour, nous avons choisi Dieu!

Joyeuses Pâques et Joyeuse Résurrection!

En préparation à la Divine Miséricorde

miséricorde divine détails

Hier, Vendredi Saint, jour où nous avons fait mémoire de la mort de Jésus sur la croix, jour du don total de l’Amour Miséricordieux de notre Dieu Trinitaire, nous sommes entré-e-s dans la Neuvaine à la Divine Miséricorde, en vue de la préparation à la Fête de la Divine Miséricorde qui aura lieu le dimanche 7 avril.

C’est Jésus qui a transmis personnellement à Sainte Sœur Faustine Kowalska (1905-1938), l’apôtre de la Miséricorde qu’Il s’est choisi, les textes de la Neuvaine et du Chapelet à la Divine Miséricorde.

Donc, prier cette Neuvaine et ce Chapelet est une expérience profonde dans notre vie de chrétiens, chrétiennes, un moment d’intimité indescriptible avec Jésus.

De plus, l’image de la Divine Miséricorde et l’inscription « Jésus, j’ai confiance en Toi! » avaient été demandées par Jésus lui-même!

Il a fallu attendre quelques décennies avant que la dévotion à la Divine Miséricorde et sa Fête soient introduites officiellement. C’est grâce au saint Pape Jean-Paul II que la première Fête de la Divine Miséricorde a eu lieu le 30 avril 2000, jour où il a canonisé Sœur Faustine.

Cela a été possible à ce moment-là parce que Jean-Paul II était, lui aussi, un apôtre de la Divine Miséricorde. Il avait écrit en 1980 une lettre encyclique « Dives in Misericordi. ».

On pourrait se demander : pourquoi tant d’années se sont écoulées depuis que Jésus avait parlé à Sœur Faustine avant que nous puissions bénéficier, à l’échelle mondiale, des enseignements et des prières qu’Il lui avait légués?

Probablement parce que c’est nous qui devions en bénéficier, nous qui vivons, cahin-caha, dans ce troisième millénaire qui s’avère éprouvant à l’échelle planétaire; nous à qui Marie demande de prier, prier, prier pour nos frères et sœurs en humanité, pour la paix, pour les prêtres, pour l’Église, etc.; nous qui sommes témoins de tant d’atrocités et de violence de par le monde, ainsi que de la perte de conscience et de repères, le mal étant devenu le bien et le bien étant devenu le mal. Nous qui espérons le retour du Christ dans sa gloire pour rétablir son Royaume d’Amour sur cette planète souffrante.

C’est maintenant l’heure de la Miséricorde de Dieu, car il est venu le temps du triomphe de son Amour!

Plus nous prions sa Miséricorde, plus son Amour règne en nous et parmi nous.

Prier la Miséricorde de Dieu est un acte de confiance, d’abandon, en tant qu’enfants bien-aimé-e-s du Père, pour entrer dans le mouvement de sa Divine Volonté.

Je vous invite à prier ce Chapelet et à dire et à redire : « Jésus, j’ai confiance en Toi! » plusieurs fois par jour.

À la Fête de la Divine Miséricorde, il nous est offert d’expérimenter d’une façon particulière l’Amour inconditionnel de Dieu, sa Miséricorde, par le pardon de toutes nos fautes afin de continuer notre route, le cœur léger, libéré des fardeaux qui l’accablaient. Il nous est offert d’être renouvelés et de nous faire davantage proches de Dieu, notre Père, et de nos frères et sœurs en humanité.

Par sœur Faustine, Jésus nous demande d’être des apôtres de Miséricorde et, par le pape François, depuis le Jubilé de la Miséricorde de 2016, Il nous demande d’être des artisans actifs de Miséricorde.

Nous avons la certitude, et notre espérance s’y nourrit, que Dieu est Miséricorde.

Soyons donc ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre.

« Jésus, j’ai confiance en Toi! »

***

LE CHAPELET À LA DIVINE MISÉRICORDE (Il est récité sur un chapelet ordinaire)

Prières du début :

  • Un « Notre Père »
  • Un « Je te salue Marie »
  • Un « Je crois en Dieu »

Sur les grains habituels du « Notre Père », on récite les paroles suivantes :
V. Père Éternel, je t’offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de ton Fils bien-aimé Notre Seigneur Jésus-Christ;
R. En réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.

Sur les grains du « Je te salue Marie », on récite les paroles suivantes :
V.
 Par sa douloureuse Passion,
R. Sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

À la toute fin du Chapelet, pour conclure, on dit trois fois :
V.
 Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel;
R. Prends pitié de nous et du monde entier.

 ***

Pour les textes de la Neuvaine

http://www.jesusmisericordieux.org/neuvaineMD.php

 

Pour la vie de sainte Sœur Faustine

http://faustine-message.com/sainte-faustine-biographie.htm

 

Pour quelques films sur sainte Sœur Faustine 

http://www.unfeusurlaterre.org/qehelata/saints-et-mystiques/sainte-faustine

Entre jeudi et dimanche…

entre jeudi et dimanche

Il y a 25 ans, j’ai eu le privilège de réaliser un radio théâtre, lorsque je travaillais à Radio Ville-Marie 91,3 FM Montréal, à partir d’une pièce de théâtre, un drame psychologique en cinq actes écrit par monsieur Raphaël Pirro, « Entre jeudi et dimanche », paru aux Éditions Anne Sigier en 1999.

L’action se passe de l’arrestation de Jésus jusqu’à sa résurrection. Nous vivons ces trois jours avec ses apôtres, ses disciples et ceux et celles qui le suivaient. Nous sommes témoins de leurs questionnements et de leurs réactions en regard des événements qui se bousculent : l’arrestation de Jésus, son procès, son exécution, sa mort, sa résurrection. Les amis de Jésus sont désorientés, ils ont peur, ils ne comprennent pas, ils doutent, bref, ils sont très humains. Tout s’écroule autour d’eux, car ils ont perdu leur repère, en la personne de Jésus. Leur regard posé sur la situation ne leur permet pas de comprendre et d’espérer (sauf la Vierge Marie qui demeure confiante).

Pâques est un passage, un passage de l’obscurité à la lumière; un passage de la mort à la vie. Oui, il y a la croix, mais il y a aussi, et surtout, la résurrection et il y a tous ces beaux cadeaux que sont l’Eucharistie, celui d’une Mère en la personne de Marie et celui de l’Esprit Saint qui viendra.

Dans notre vie, ils nous arrivent d’être un peu comme les proches de Jésus étaient à ce moment-là : nous vivons un Jeudi Saint, un Vendredi Saint, nous sommes désorientés, remplis de doute, désespérés. Il y a tant de bienfaits et de raisons d’espérer, mais nous ne les voyons pas, aveuglé-e-s que nous sommes. Puis vient le Samedi Saint où commence à poindre la lumière de l’espérance qui mène au matin de Pâques, à la résurrection.

Je souhaite, qu’en ce Triduum Pascal, nous puissions recevoir la grâce de vivre un passage, une libération dont nous avons besoin pour revenir à la Vie et ainsi goûter à la liberté et à la joie des enfants bien-aimé-e-s de Dieu!

 

Une semaine pas comme les autres

croix illuminée dans mains

Pour la majorité des gens, cette semaine qui commence est une semaine comme toutes les autres.

Pourtant, cette semaine est une semaine extraordinaire! C’est l’aboutissement d’un temps de cheminement profond, qu’est le Carême, c’est la Semaine Sainte qui nous conduira à Pâques, à la Résurrection!

Après avoir acclamé Jésus par des Hosanna! et fait le récit de sa Passion à la messe d’hier, lundi et mardi sont comme des jours de préparation aux Jours Saints rythmés par la mémoire liturgique des événements marquants des derniers moments de la vie de Jésus sur terre, la Cène, sa Passion et sa mort, pour se terminer par la très belle Veillée (Vigile) Pascale.

C’est vraiment une semaine pas comme les autres…

Chaque diocèse nous offre, le mercredi soir ou le jeudi matin, une messe chrismale. Cette célébration nous permet de se retrouver en famille, en famille diocésaine. Tous les prêtres y sont présents et renouvellent leurs promesses sacerdotales. On procède à la consécration du saint chrême qui servira dans l’année pour divers sacrements comme le baptême, la confirmation, l’ordination, l’onction des malades. On y présente aussi le grand livre des catéchumènes. Ce livre contient les noms des personnes qui vivront le baptême à la Veillée Pascale. J’ai eu le bonheur de porter ce livre en procession et de le remettre à l’archevêque. C’est un bonheur indescriptible! Comme si, dans une joie profonde, je portais vraiment ces futurs baptisés et que je les remettais entre les mains du Christ…

Le Jeudi Saint, c’est la mémoire de la Cène du Seigneur. C’est au cours de ce dernier repas partagé avec ses apôtres que Jésus nous a enseigné, en lavant les pieds de ceux-ci, que c’est l’amour qui doit régner en nous et entre nous et que c’est par cet amour qu’on nous reconnaitra comme étant ses disciples. C’est au cours de ce repas que Jésus nous a fait le magnifique cadeau de l’eucharistie. « Vous ferez ceci en mémoire de moi. » C’est par l’eucharistie, ce dernier sacrifice qui institue l’alliance nouvelle et éternelle, que le Christ nous fait don de sa Présence. Ce qui est merveilleux c’est que la puissance de cette Présence s’est manifestée tout doucement au cours des années, voire des siècles. La communion et l’adoration eucharistique n’ont pas toujours été ce que nous en expérimentons maintenant. Au temps des premiers chrétiens, la communion ne se recevait qu’une fois par année et c’est en laissant des hosties consacrées dans un petit coffre qu’on s’est rendu compte qu’il se passait quelque chose quand on priait tout près. Cette célébration se poursuit donc par une veillée d’adoration eucharistique qui nous permet de rester auprès de Jésus pour lui démontrer encore et encore tout l’amour que nous portons pour Lui en l’accompagnant.

Le Vendredi Saint est le point culminant de la Passion du Christ. On y fait mémoire de tout ce qu’Il a subi, l’arrestation, le procès, les insultes, les crachats, la flagellation, le Chemin de Croix, la crucifixion et la mort. C’est la journée sombre de la Semaine Sainte. La journée où tout s’écroule, tout bascule. Celle où l’Amour est bafoué, torturé, anéanti. La journée de l’incompréhension et du désespoir total. Fort heureusement, c’est la journée où Jésus, agonisant sur la croix, nous donne sa Mère. C’est la journée de l’institution de l’Église. La journée où la suite de la mission de Marie nous est révélée. Mission qui n’a pas de fin, car elle est constamment à veiller sur nous, ses enfants d’adoption, et à nous faire naitre dans le Christ.

Le Samedi Saint, à la Veillée (ou Vigile) Pascale, la Lumière revient et la vie éclate par toute la création qui se déploie. C’est le passage de la mort à la vie. C’est la victoire sur la mort. Le Christ ressuscite! Au cours de cette célébration, on procède à la bénédiction de l’eau, l’eau baptismale et l’eau bénite, puis au baptême des catéchumènes. Cette célébration est importante pour nous tous, les baptisés, car nous y renouvelons les promesses de notre baptême, nous redisons notre profession de foi baptismale. Nous renouvelons notre engagement à suivre le Christ!

Rien de mieux, pour se préparer à vivre ces jours saints, que d’aller rencontrer Jésus dans le sacrement de la réconciliation afin de nous délester d’un poids qui nous empêcherait d’accueillir, à Pâques, la joie de la Résurrection!

Je nous souhaite une belle et profonde Semaine Sainte et une éclatante Montée Pascale vers une Joyeuse Résurrection!

 

Saint Joseph, un saint à côtoyer

saint josep, marie et jésus

La Neuvaine Annuelle à Saint Joseph, qui a commencé hier, s’est souvent invitée dans notre temps de Carême. Alors, pourquoi ne pas prolonger ces 9 jours qui se concluent par la fête de ce grand Saint le 19 mars en passant le restant de notre Carême en compagnie de ce Saint qui sait être à l’écoute de Dieu et se laisser guider par Lui?

C’est ainsi que Saint Joseph a su veiller sur Marie et Jésus afin que se réalise l’incarnation de Dieu, le Verbe qui s’est fait chair, ainsi que le plan de salut du Père.

Nous avons beaucoup à apprendre de Saint Joseph, et la meilleure façon d’apprendre est de l’accueillir à nos côtés, car c’est en côtoyant quelqu’un de près que nous pouvons être transformé-e-s par sa présence. Saint frère André pourrait nous le témoigner, lui qui avait une confiance sans bornes envers saint Joseph qui était son ami et son guide.[1]

De plus, Saint Joseph est facilement accessible, car il est le grand Saint du quotidien sur qui nous pouvons compter autant pour les petits soucis de la vie que pour les moments plus déterminants.

Pour ma part, j’ai accueilli Saint Joseph dans ma vie, en 1995, et je bénéficie depuis de sa discrète et fidèle présence. (C’est cette année-là que j’ai acheté cette statue.)

saint joseph statue

Comme Saint Joseph détient un grand nombre de vocables, de qualités, nous pouvons donc faire appel à lui pour intercéder auprès de Dieu pour toute demande de notre part. Et ce n’est pas les intentions qui manquent, en ce Carême vécu dans notre monde si troublé. De plus, il parait que Jésus ne peut rien refuser à son père…

***

Voici une belle prière à saint Joseph que j’ai trouvée dans le feuillet paroissial il y a de cela quelques années. L’auteur est inconnu. Cette prière semble inspirée du Je vous salue Marie. Je l’ai longtemps priée chaque matin. La voici.

Prière à saint Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblé;
le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux;
tu es béni entre tous les hommes et Jésus,
l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni,
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille,
de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours,
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.                                                                                                                                                       

***

Pour visiter le plus grand sanctuaire du monde dédié à saint Joseph, l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal et vous y ressourcer virtuellement https://www.saint-joseph.org/fr

Thème et prière de la Neuvaine à Saint Joseph 2024 de l’Oratoire Saint-Joseph                                                                           

Neuvaine et fête de saint joseph – Joseph, compagnon de notre histoire – L’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal | L’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal

 

Vidéos, sur YouTube, pour vivre la Neuvaine à Saint Joseph : 

Sœur Emmanuel de Medjugorje 

 

[1] https://www.saint-joseph.org/fr/spiritualite/saint-joseph

Être là, tout simplement

ski de fond

L’espérance de pouvoir faire à nouveau du ski de fond après plus de dix ans d’inactivité me rappelle un texte que j’avais écrit, il y a de cela quelques années. Le voici.

Toute cette belle neige tombée me fait penser au ski.

Pas n’importe quel ski, par contre. Pas au ski alpin où on dévale les pentes à toute vitesse, non, non, plutôt au ski de fond. Encore là, pas au ski de fond d’entraînement, vous savez, celui des personnes qui nous dépassent dans les pistes, tête baissée, et qui carburent à plein régime. Non, rien de tout cela. Je pense plutôt au ski de fond qui permet d’être présent à la vie et à la beauté de la nature environnante. Celui où l’on glisse doucement sur les pistes et où l’on fait corps avec la forêt, avec son silence habité. Celui où nos sens entrent en communion avec l’environnement, où on est disposé à sentir, voir et entendre toute la vie qui y est présente. Celui où on est heureux d’être là, tout simplement. Quelle joie !

C’est comme dans la vie. On peut passer dans cette vie à toute vitesse, tête baissée, et carburer à plein régime. Travailler fort, en arracher et ne pas voir, entendre, respirer, sentir, goûter, toucher et être touché-e-s. On peut aussi vivre autrement. Voir, entendre, respirer, sentir, goûter, toucher et être touché-e-s par une autre vie présente en soi, dans l’autre et dans la création; y découvrir, l’invisible rendu visible, le silence habité.

Heureux, heureuse, d’être en sa Présence. Heureux, heureuse, d’être là, tout simplement.

Quelle joie !

La Vérité sort de la bouche des enfants

françois et jacinthe

Qui de mieux qu’un enfant, avec toute sa pureté et son innocence, sa sensibilité et son authenticité, pour nous transmettre, avec simplicité, enthousiasme et profondeur, un message de la plus haute importance qui nous rebuterait s’il sortait de la bouche d’un adulte?

C’est ce que je ressens après la lecture de textes sur François et Jacinthe[1], ces petits bergers de Fatima, canonisés en 2017 par le pape François, et célébrés aujourd’hui au calendrier.

Qu’ont-ils fait de si extraordinaire ces enfants illettrés et gardiens de moutons pour être devenus saints?

Ils ont accueilli Marie et ses messages et ils se sont offerts, corps et âme, pour en témoigner, et ce, malgré des conditions parfois très difficiles : interrogatoires, menaces de mort, emprisonnements, et j’en passe.

Le 20 février 1920, mourrait, seule, dans un lit d’hôpital, la petite Jacinthe, 9 ans, après et dans de grandes souffrances. Précédemment informée en songe par Notre-Dame, Jacinthe avait accueilli à l’avance ce qu’elle vivrait, car son désir était de participer à la conversion des pécheurs afin qu’ils puissent vivre une vie éternelle au Ciel et pas ailleurs. Avant sa maladie, elle s’offrait pour ces conversions par toutes sortes de sacrifices, dès que l’occasion se présentait, comme celui de donner son goûter aux pauvres et manger, à la place, les glands amers des chênes.  

On dit de Jacinthe que, dès son plus jeune âge, elle était sensible aux souffrances du Christ et pleurait chaque fois qu’elle en entendait le récit. De plus, Lucie[2] considérait que sa cousine reçut de Marie une plus grande abondance de grâces, une meilleure connaissance de Dieu et de la vertu que François et elle.

Jacinthe fut précédée, au Ciel, par son frère François qui mourut de la grippe espagnole quelques mois plus tôt, à l’âge de dix ans, lui aussi dans de grandes souffrances.

De tout temps, le désir de François était d’aller au Ciel un jour. À partir des apparitions, sa vie sera transformée et il fera tout ce qu’il pourra pour consoler le Cœur de Jésus et celui de Marie. Alors, quand on lui dit que Notre-Dame l’accueillerait au Ciel à la condition qu’il prie beaucoup le chapelet, il ne fut pas déçu, au contraire, il en fut très heureux, car il savait qu’il irait au Ciel. Il devint de plus en plus contemplatif et priait presque constamment jusqu’à préférer rester dans l’église près de Jésus caché, comme il le disait, plutôt que d’aller à l’école…

Ce qui est touchant, c’est que François voyait Marie, comme sa sœur et sa cousine Lucie, mais lui, il ne l’entendait jamais parler. C’est dire la foi profonde qui l’animait!

Quels messages ces enfants voudraient-ils nous transmettre en 2024?

Peut-être, nous inviter nous aussi, à offrir notre vie, les joies comme les souffrances, pour la conversion des pécheurs, pour la paix dans le monde et pour la consolation du Sacré Cœur de Jésus et celle du Cœur Immaculé de Marie? Ils nous diraient que c’est facile et accessible à accomplir dans notre vie quotidienne : offrir notre mal de tête, notre manque de sommeil, notre difficulté à être en relation avec telle personne, offrir une privation quelconque, etc. Ce n’est pas les occasions qui manquent. À nous d’être créatifs!

Sans oublier de travailler à notre propre conversion…

Comment?

Tout simplement en accueillant l’Amour de Dieu dans notre cœur, en nous abandonnant à cet Amour en toute confiance et en développant une relation personnelle avec Lui. Puis, par la suite, entreprendre une relecture de notre vie, en portant une attention particulière à chacun de nos manquements d’amour, pour ensuite éprouver une contrition sincère pour chacun de ces manquements. Demander le pardon de Dieu en lui offrant tout et accepter son pardon. Sans oublier de se pardonner à soi-même.

Ensuite viendra un temps de guérison, car la guérison vient toujours après le pardon. En fait, c’est ce que Jésus a démontré lors de son passage sur terre. Il pardonnait les péchés de la personne avant de la guérir. Le pardon libère et nous permet de recevoir toutes les grâces dont Jésus et Marie désirent nous combler pour faire de nous des femmes nouvelles et des hommes nouveaux.

Si nous avons besoin d’aide pour marcher sur ce chemin de conversion, faisons des heureux, demandons à Jacinthe et à François de marcher avec nous. Ils sauront nous guider et nous soutenir et, de plus, ils en seront aux anges!

[1] João César Das Neves, Lucie de Fatima et ses cousins, Médiaspaul, 2016.

[2] Pour en savoir plus sur Lucie, lire l’article du 13 février 2023 à https://www.carnetspirituel.org/lucie-de-fatima/ 

Marie, la Toute-Proche

lourdes

En ce 11 février, Journée mondiale des malades et Fête de Notre-Dame de Lourdes, je vous invite à prier l’Acte de confiance en Marie de la Famille Notre-Dame de Lourdes (que j’ai légèrement augmenté).

Béni sois-Tu, Dieu notre Père, d’avoir créé Marie si belle, et de nous L’avoir donnée pour Mère, au pied de la Croix de Jésus.

Béni sois-Tu de nous avoir appelé-e-s, comme Bernadette, à voir Marie dans Ta Lumière et à boire à la Source de ton Cœur.

Marie, Tu connais la misère et les manquements d’amour de nos vies et de la vie du monde. Nous voulons nous confier à Toi aujourd’hui, totalement et sans réserve; de Toi nous renaîtrons chaque jour par la puissance de l’Esprit Saint, nous vivrons de la vie de Jésus qui nous fortifiera pour servir nos frères et sœurs en humanité.

Marie, apprends-nous à porter la Vie du Seigneur et aide-nous à La faire grandir en nous et par nous. Apprends-nous le oui de ton Cœur pour que nos oui quotidiens, malgré nos épreuves et nos souffrances, engendrent des fruits d’Amour, de Paix et de Joie.

Amen.

***

Vous avez besoin de ressentir la présence de Marie auprès de vous? Et de ressentir de la joie, une vraie joie? Je vous invite à prier cet Ave. 

Réjouis-toi, Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi.

Tu es bénie entre toutes les femmes, et Jésus, ton enfant, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu, prie pour nous, pécheurs,

maintenant, et à l’heure de notre mort.

Amen.

Quel sens donnerez-vous à votre 2 février?

présentation

Le 2 février est sûrement une date très importante puisque différentes traditions s’entremêlent.

En Europe, on célèbre la Chandeleur, une fête païenne devenue chrétienne et qui semble être redevenue païenne parce qu’elle se résume maintenant, pour la plupart des gens, à manger des crêpes… En Amérique du Nord, le 2 février, on célèbre le jour de la marmotte et les gens suspendent leur destin, et leur état d’âme, à la décision d’une marmotte qui leur dira combien de temps l’hiver va encore durer… En Europe, il y a une tradition similaire, mais avec un ours…

Comme je l’ai déjà écrit, je suis toujours émerveillée de voir l’imagination débordante de la société qui s’évertue à récupérer les magnifiques fêtes religieuses. Cette fois-ci, il s’agit de la Présentation du Seigneur au Temple. Jésus le Chemin, la Vérité et la Vie, Jésus la Lumière des nations.

À l’époque de Jésus, il était de coutume pour les parents de présenter au temple leur fils premier-né pour qu’il soit consacré à Dieu. Marie et Joseph suivent cette coutume. C’est ainsi que le vieillard Syméon les rencontre et proclame, entre autres, que cet enfant est la lumière des nations.

Je ne vous empêcherai pas de vous gaver de crêpes le 2 février ni de regarder les infos à la télé pour connaitre la prédiction de la marmotte ou de l’ours (s’ils sont sortis de leur tanière…), et de pester sur notre long hiver, mais je vous invite à contempler cet enfant nouveau-né, Jésus, la Lumière de notre vie et à l’accueillir dans votre cœur.

Jésus n’attend que cela, habiter notre cœur, y être accueilli et y trouver consolation. Et s’y vous y consentez, Il pourra le transformer pour le rendre semblable au sien : doux, humble, en paix et débordant d’amour miséricordieux.

Que sa lumière vous inonde à un point tel que tout le clinquant des choses qui vous entourent perde de son importance et que votre vie s’en trouve transformée! Ainsi vous éprouverez le désir de vous consacrer vous aussi au Seigneur, car en ce 2 février nous célébrons aussi la Vie consacrée.

C’est le saint pape Jean-Paul II qui a choisi, en 1997, le 2 février pour en faire la Journée mondiale de la Vie consacrée!

À ce moment-là, Saint Jean-Paul II avait écrit aux consacré-e-s :

« Tout en renouvelant du fond du cœur votre profession religieuse, rappelez-vous cette inspiration intérieure de l’Esprit qui vous a porté-e-s tout d’abord à suivre cette route.

Rappelez-vous les circonstances de cette inspiration première, comment elle s’est affermie, comment elle a pu se faire ressentir de nouveau, après un certain temps; comment vous avez fini par y reconnaitre avec clarté la voix de Dieu – cette voix du Seigneur qui, de toute la force de son amour, vous veut à Lui d’un cœur sans partage.

Rappelez-vous cela pour rendre grâce d’un cœur nouveau, pour proclamer les grandes œuvres de Dieu. Cette inspiration de l’Esprit ne peut s’éteindre. Elle est destinée à durer, à mûrir toujours davantage, de pair avec votre vocation religieuse, et cela tout au long de votre vie. »

Unissons-nous à toutes les religieuses, tous les religieux et les laïcs consacrés pour rendre grâce au Seigneur de ces vies données.

De plus, nous sommes invités, pourquoi pas, nous aussi, à faire une relecture de notre propre vie, à y percevoir l’action de Dieu : à rendre grâce de ses appels et de nos réponses que nous actualisons dans le quotidien de notre vie de chrétiennes, de chrétiens.

Oui, nous pouvons nous émerveiller pour toutes ces vies en Dieu ainsi que pour notre propre vie que nous vivons en sa Présence, vie qu’Il transforme au Souffle de son Esprit et qui est participative de l’œuvre de Dieu!

Et pourquoi pas, dans l’intimité de notre cœur, nous consacrer nous aussi au Seigneur. Il n’attend que cela!

 

(Image par Dimitris Vetsikashttps, Pixabay)