Aujourd’hui, la liturgie célèbre la fête de l’Épiphanie.[1]
Cette fête et celle du Saint Nom de Jésus, qui a lieu demain, sont, pour moi, très liées.
Peu importe notre condition humaine, notre rang social, nous sommes invités à reconnaître que le Nom de Jésus est le nom qui est au-dessus de tous les noms et à nous agenouiller devant le Roi des rois en Lui offrant la merveille que nous sommes à ses yeux, le trésor que nous portons au plus profond de nous-mêmes. Et cela, en toute humilité. C’est tout.
Pas facile à accomplir dans un monde où la performance et l’ego sont valorisés, où tant de plaisirs sont offerts et où une myriade d’idoles sont médiatisées.
Par contre, après deux ans de vie en mode pandémie, j’ose espérer que le genre humain, en goûtant à sa propre fragilité et sa vulnérabilité, a su se tourner vers plus grand que soi et entrer en contact avec son essence profonde, celle d’être, en toute simplicité, des fils et des filles bien-aimé-e-s du Père et, par le fait même, désirer, par amour pour Lui, accomplir Sa Divine Volonté.
« Au nom de Jésus, que tout être vivant tombe à genoux, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est le Seigneur”, pour la gloire de Dieu le Père. »[2]
[1] Cette dernière est fixée au 6 janvier, mais elle est célébrée le premier dimanche après le 1er janvier.
[2] Antienne d’ouverture, Prions en Église, Janvier 2018, p. 44.