Qu’est-ce que la Divine Volonté?
On pourrait dire en résumé : unir pour réparer et glorifier le Père.
C’est l’appel des créatures à revenir à leur place, au rang et au but pour lesquels elles ont été créées par Dieu.
Au Tome 23, au 18 janvier 1938, Jésus dit à Luisa : « Ce que je manifeste sur ma Divine Volonté et que tu écris peut être appelé «l’Évangile du Royaume de la Divine Volonté. » Il ne s’oppose en rien aux saintes Écritures, ni à l’Évangile que j’ai annoncé lorsque j’étais sur terre. En fait, on peut l’appeler le soutien des deux. »
« Voici, c’est à cela que serviront toutes les choses que je t’ai manifestée, toutes les vérités surprenantes, et les promesses de tant de biens que je veux accorder aux enfants du « Fiat Voluntas Tua » (Que Ta Volonté soit faite). (Jésus fait référence à la prière du Notre Père). Ce sera l’Évangile, la base, la source inépuisable où chacun viendra puiser la vie céleste, le bonheur terrestre et la restauration de sa Création. Oh! Combien seront heureux ceux qui viendront avidement boire à grandes gorgées à ces sources de connaissances. Car elles ont la vertu d’apporter la vie du Ciel et de bannir toute tristesse. »
Dieu nous avait créés pour vivre en lui dans un échange constant, en constante communion. Par contre, le péché originel nous a amenés à vivre coupés de Dieu. La Divine Volonté nous permet de retrouver notre essence première que nous avions perdue, en étant en communion constante avec Jésus comme Il désirait que nous vivions dès le commencement.
Notre volonté propre nous a fait perdre notre ressemblance à Dieu. La Divine Volonté nous permet de retrouver notre ressemblance, notre essence, qui nous sommes vraiment.
La Divine Volonté c’est des pages et des pages d’enseignements de Jésus. C’est donc vaste comme peut l’être Dieu. Il s’avère donc difficile à en faire un résumé. La Divine Volonté englobe le passé, le présent et le futur et répare les offenses faites à Jésus.
On dit de la Divine Volonté qu’elle est le 3e Fiat. Les deux premiers étant ceux de la Création et de la Rédemption. Voici ce que Jésus dit à Luisa Piccarreta, le 24 janvier 1921 (consigné dans le Tome 12) :
« Le Premier Fiat : la Création (sans l’intervention d’aucune créature);
Le Deuxième Fiat : la Rédemption (Fiat de Marie, la créature qui fut choisie);
Le Troisième Fiat : la Sanctification, pour l’achèvement des deux premiers : (par la Divine Volonté et c’est Luisa Piccarreta, Apôtre du Troisième Fiat Divin qui fut choisie.) Le Troisième Fiat amènera sur la terre la réalisation du que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Les trois Fiats sont inséparables, chacun complétant les deux autres. Ils sont un reflet de la Sainte Trinité, ne faisant qu’un et étant distincts entre eux. Mon Amour et ma gloire réclament ce troisième Fiat. Ma Puissance créatrice, dont sont issus les deux premiers Fiats, ne peut plus se contenir et veut que le troisième Fiat s’avance pour compléter le travail déjà fait. Autrement, les fruits de la Rédemption et de la Création demeureront incomplets. »
Le 2 février 1921 Jésus poursuit sur le 3e Fiat
« Le troisième Fiat doit se multiplier à l’infini, produire autant de grâces qu’il y a d’étoiles dans le ciel. Les trois Fiats ont la même valeur et la même puissance. D’un seul Fiat de ma Volonté sont sorties des millions d’étoiles. Du Fiat de ma Mère, duquel ma Rédemption tient son origine, sont sorties pour les âmes des millions de grâces, plus belles, plus brillantes et plus variées que les étoiles.
De plus, alors que les étoiles sont fixes et ne se multiplient pas, les grâces se multiplient à l’infini, courent sans cesse, attirent les créatures, les rendent heureuses, les fortifient et leur communiquent la vie.
Ah! si les créatures pouvaient percevoir l’aspect surnaturel des choses, elles entendraient des harmonies si belles et elles verraient un spectacle tellement enchanteur qu’elles se croiraient rendues au Paradis.
Le troisième Fiat doit lui aussi courir avec les deux autres.
Il doit se multiplier à l’infini, produire autant de grâces qu’il y a d’étoiles dans le ciel, de gouttes d’eau dans la mer, de choses créées issues du Fiat de la Création.
Les trois Fiats ont la même valeur et la même Puissance. Tu dois disparaître et ce sont les Fiats qui agiront. Par conséquent, tu peux dire dans mon Fiat tout-puissant :
Je veux créer autant d’amour, d’adoration et de bénédictions et procurer autant de gloire à mon Dieu qu’il faut pour compenser pour toutes les créatures et toutes les choses.
Tes actes rempliront le Ciel et la terre, se multiplieront en parallèle avec les actes de la Création et celles de la Rédemption. Tous ne feront qu’un.
Ces choses peuvent paraître surprenantes et incroyables. Ceux qui en doutent, c’est de mon Pouvoir créateur qu’ils doutent. Quand on a compris que c’est Moi qui le veux, qui donne ce pouvoir, tous les doutes cessent. Ne suis-je pas libre de faire ce que Je veux et de donner à qui Je veux? Toi, sois attentive. Je serai avec toi. Avec ma Force créatrice, Je serai ton ombre et J’accomplirai ce que Je veux. »
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Vivre dans la Divine Volonté c’est être participatifs, participatives à la Création et à la Rédemption. C’est consoler le Christ, connaitre ses souffrances et le soulager; réparer les offenses dont Il est victime. C’est vivre le Ciel, ici-bas sur terre.
À Luisa, Jésus révèle que tant que le don de vivre dans la Divine Volonté n’avait pas été actualisé en nous, dans l’âme, la créature humaine ne pouvait pas participer au même état intérieur que les bienheureux du Ciel. Le 6 décembre 1904, dans le sixième volume, Jésus dit à Luisa : « Je ne veux pas pour les âmes qui se sont complètement données à Moi et que J’aime dans ma Volonté, que leur béatitude commence seulement là-haut, dans le Ciel. Je veux qu’elle commence sur terre. Je veux remplir ces âmes non seulement du bonheur et de la gloire céleste, mais aussi, des souffrances et des vertus que mon Humanité avait vécues sur la terre. C’est pourquoi Je les dépouille non seulement des goûts matériels, mais aussi des goûts spirituels afin de les remplir de mes biens, de leur donner le commencement véritable de la béatitude ».
Dans le septième volume, le 9 mai 1907, Jésus dit : « Ma fille, les bienheureux du Ciel me donnent une grande gloire par leur union parfaite avec ma Volonté, car leur vie est une reproduction de ma Volonté. Il y a tant d’harmonie entre eux et Moi que leur souffle, leur mouvement, leur joie et tout ce qui constitue leur béatitude sont un effet de ma Volonté. Cependant, pour l’âme qui est encore sur terre, et qui vit dans ma Volonté, de telle manière qu’elle ne s’en écarte jamais, sa vie en devient céleste. Et Je reçois de cette âme la même gloire que ce que Je reçois des bienheureux au Ciel. Ou plutôt, je prends plus de plaisir et de joie à cette âme pèlerine sur terre qui vit dans ma Volonté, qu’à celle du bienheureux du Ciel, car ce que le bienheureux fait, il le fait sans sacrifice et au milieu des délices, tandis que ce que cette âme pèlerine fait, elle le fait avec sacrifice et au milieu des souffrances. Et partout où il y a sacrifice, Je suis content et J’en prends plus de joie. »